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mercredi 19 janvier 2011
The walking dead : saison 1
Fiche de la série :
Créateur : Frank Darabont
Année de création : 2010
Genres : Horreur / Suspense
Acteurs principaux : Andrew Lincoln, Sarah Wayne Callies, John Bernthal
Résumé : Touché par balle, le policier Rick Grimes est transporté à l'hôpital. A son réveil, les jours ont passé sans qu'il s'en soit aperçu, et il se retrouve dans un bâtiment désert où, apparemment, un massacre a eu lieu. Peu à peu, il découvre un monde où les morts attaquent les vivants.
Avis sur la série :
Au cinéma, Frank Darabont s'est essentiellement fait connaître grâce à ses adaptations de romans de Stephen King, depuis Les évadés et La ligne verte tous deux nominés pour les Oscars, jusqu'à The mist plus récemment. Pour son passage à la série télévisé, le réalisateur ne fait pas exception, puisqu'il adapte pour la chaîne AMC le comic book The walking dead, en collaboration avec l'auteur Robert Kirkman qui écrit les scripts en se basant sur le premier arc de son oeuvre originale.
Que ce soit pour un film ou une série, avec un tel projet qui nécessite beaucoup de temps pour se concrétiser, il y a de quoi s'imaginer que les personnes qui s'y investissent ont réellement quelque chose à raconter. Ce sentiment est toutefois renforcé pour une série, celle dont il est question ici étant de plus composée d'épisodes de 45mn chacun. Or, le sujet de l'invasion de morts-vivants n'est pas nouvelle, le public serait donc en droit d'attendre l'apport d'une innovation dans le traitement. Ce n'est pourtant pas le cas, car tout ce qui différencie The walking dead de ce qui a pu être fait dans d'innombrables films de Romero et ses comparses, c'est le fait d'apporter ce sujet au grand public.
"Les zombies pour les nuls", tel aurait pu être le titre. Dotée d'une promotion simultanée mondiale, commandée et diffusée sur une chaîne Américaine du câble, la nouvelle création de Darabont s'adresse à une tranche de la population plus large qui ne se limite plus aux amateurs de cinéma d'horreur.
Certains se réjouissent de la liberté de la série à montrer du sang et des tripes ainsi que la possibilité d'avoir des décors immenses où de nombreux figurants couverts d'hémoglobine traînent des pieds ; cela fait partie des avancées des séries télévisées de ces dernières années, mais si The walking dead fait un pas en avant, c'est pour se retrouver sur un territoire déjà exploré en long et en large par le cinéma depuis longtemps.
Se retrouvent les mêmes histoires de proches devenus morts-vivants, de personnes cherchant à cacher qu'ils ont été mordus, ou d'amis à laisser sur le bord de la route avant qu'ils ne se transforment en zombies. Des scènes sans originalité, qui ne sont pas mauvaises mais qui finissent par lasser, surtout que ces moments d'apitoiement qui sont des passages obligatoires à cause des sentiments humains des personnages s'étendent en longueur, puisque la série en a besoin pour remplir ses épisodes hebdomadaires. Seuls les néophytes dans le domaine du survival peuvent avoir l'impression de découvrir ce que d'autres ont déjà beaucoup trop vu et revu.
Le plus intéressant se situe à côté de l'intrigue principale incluant les "walkers", il s'agit de la représentation des différents échantillons humains de notre société actuelle, qui révèlent leur vraie nature une fois la fin du monde venue. Les gens normaux présentent peu d'intérêt, contrairement au mari qui bat sa femme et qui expose dès lors ses actes violents en communauté. Cet aspect là est malheureusement peu développé et vite abandonné. Dans la même veine, la série en fait par contre trop quand elle ressort les clichés du redneck raciste obligé de cohabiter avec un afro-américain.
The walking dead fait du sur-place par rapport à ce qui a déjà été fait ailleurs, et le fait avec une lenteur digne des zombies présentés et qui, au bout de 6 épisodes, finit par peser.
La série risque malheureusement de ne pas avancer davantage, ayant trouvé sa place parmi un public qui peut se contenter du peu présenté, car ignorant de ce qui a été fait ailleurs. La saison 2 n'aura pas à chercher plus loin pour le scénario, qui peut se permettre de rester basique, ou pour la représentation des morts-vivants, gore mais pas trop pour éviter de choquer les spectateurs nouveaux venus à zombieland.
Bande-annonce VO :
Libellés :
Frank Darabont,
zombie
vendredi 18 juin 2010
Freddy 3 : Les griffes du cauchemar
Fiche du film :
Réalisateur : Chuck Russel
Scénaristes : Wes Craven, Bruce Wagner, Frank Darabont, Chuck Russel
Année : 1987
Genres : Fantastique / Horreur
Acteurs principaux : Patricia Arquette, Heather Langenkamp, Robert Englund
Résumé : Dans la petite ville de Springwood, une vague de suicide frappe les adolescents, qui finissent internés pour leur propre sécurité. Mais l'origine de ces décès ne réside pas dans le mal-être de la puberté, mais ils sont causés par Freddy Krueger, qui prend sa revanche sur les parents qui l'ont tué en sévissant parmi leurs enfants.
Avis sur le film :
Après deux ans d'absence, Freddy revient. A la suite de la déception de La revanche de Freddy, la réapparition du personnage éponyme s'explique par le retour de Wes Craven à la scénarisation, avec de grands noms comme Chuck Russel et Frank Darabont à ses côtés. Le créateur du tueur au pull rayé de rouge et de noir tient à reprendre les bases de sa saga tout en allant plus loin avec des apports nouveaux.
Et effectivement, dès l'introduction nous pouvons remarquer que ce Freddy 3 renoue avec ses racines par la présentation d'une fille seule en guise de victime, pour nous rappeller Nancy Thompson qui refait elle-même surface plus tard, mais innove aussi avec succès, dans l'histoire et la réalisation notamment.
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Une parodie de la célèbre affiche de Breakfast club, sorti deux ans plus tôt. |
La musique est en premier lieu représentative de cette combinaison réussie entre ancien et renouveau, elle est neuve mais rapelle le rythme des poursuites de Les griffes de la nuit en étant toujours aussi dynamique et agréable.
Mais c'est l'union qui fait la force principale de ce troisième épisode. Il n'y a plus un seul personnage privilégié mais plusieurs qui forment un groupe dont chaque affilié a son importance. Ils apportent un peu plus d'humour avant l'horreur, et bien qu'ils aient des caractères très variés, ils sont tous attachants, ce qui nous place dans une réelle désolation une fois l'heure de leur mort arrivée.
Coincés dans leur folie présumée et condamnés par leur besoin de sommeil, les jeunes internés sont transportés de force dans un univers aux visions proprement cauchemardesques, issues d'une imagination qui n'a pour limite que le budget restreint du film, qui ne se fait pourtant sentir à aucun moment lors du visionnage, en partie grâce à un montage astucieux qui laisse croire à la dimension fantastique.
Néanmoins cette fois nous sommes emmenés au delà des rêves puisques les scénaristes prennent le risque de dévoiler l'origine de Freddy, de manière plutôt inhabituelle qui plus est, mais qui fonctionne toutefois, le fantastique ne dérangeant plus car était présent dès le tout début.
Et pourtant le boogeyman n'a pas beaucoup plus de place à l'écran, restant parfois dans l'ombre pour n'élancer que ses griffes, mais il est juste suffisamment présent pour que ses apparitions soient remarquées.
Chacun des héros est impuissant face à lui, surtout avec ses pouvoirs renforcés par l'obligation de dormir imposée par les médecins à ces jeunes patients qu'ils ne veulent pas croire ; tandis que l'acteur Robert Englund prend toujours plaisir à jouer son rôle, nous improvisant même la réplique la plus connue du personnage.
Freddy 3 réussit à égaler le premier du nom en marquant cependant sa différence. On y retrouve Freddy Krueger comme nous l'avions aimé, et de très bonnes idées perfectionnées par la réécriture des nombreux scénaristes exploitent admirablement ses capacités surréelles. Et tout comme les âmes des enfants qui le nourrissent, les surprises qu'il réserve au spectateur en cours de route ne font qu'accroître son pouvoir sur nous.
Réplique culte :
"Welcome to prime-time, bitch !" - Freddy Krueger
Bande-annonce VOST :
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