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samedi 26 décembre 2009

Clerks II


Fiche du film :
Réalisateur : Kevin Smith
Année : 2006
Genre : Comédie
Acteurs princpaux : Brian O'Halloran, Jeff Anderson, Rosario Dawson, Trevor Fehrman
Résumé : Plus de 10 ans après les évènements de Clerks, Dante et Randall travaillent travaillent désormais dans une fast-food, après qu'un incendie ait détruit l'épicerie Quick stop. Clerks II suit la dernière journée de Dante à son travail, avant qu'il ne parte en Floride avec sa future épouse. Randall décide de préparer une soirée très spéciale pour son ami.

Avis sur le film :
En 1994, Kevin Smith avait écrit le scénario de Busing, dont on voyait une affiche dans Jay & Bob contre-attaquent alors qu'il n'avait pas encore été porté à l'écran. Busing étant décrit comme un "Clerks dans un restaurant", Smith y a retravaillé depuis jusqu'à ce que cela devienne Clerks II.


Pour la première fois depuis Clerks, nous retrouvons Dante et Randall comme personnages principaux, alors qu'ils n'avaient fait qu'une apparition dans Jay & Bob contre-attaquent. Ce dernier devait d'ailleurs clore le View Askewniverse, mais Smith reprend sa "saga du New Jersey" avec ce Clerks II, qui nous permet de retrouver les personnages cultes immortalisés dans le premier épisode.
L'humour est par contre radicalement différent, le premier film misait sur l'excellence des dialogues sur lesquels tout reposait, alors que cette suite fait preuve d'un humour plus potache et moins recherché, mais qui fonctionne tout de même. En dehors de ça, nous retrouvons Dante et Randall comme ils étaient, ou presque, puisque le personnage de Randall semble avoir perdu quelques points de QI : son sens de l'humour qui venait auparavant de ses répliques acerbes est ici substitué par un comportement plus idiot et immature.
Heureusement ce changement chez Randall occasionne encore de bonnes discussions avec ses collègues. Smith a toujours le talent de rendre passionante une quelconque conversation anodine entre amis, qui peuvent tout aussi bien critiquer Transformers et Le seigneur des anneaux que parler d' "érotisme sans frontières".


Clerks II nous plonge donc dans une certaine nostalgie quand ses deux personnages principaux se montrent encore une fois comme des héros lorsqu'il s'agit d'une confrontation verbale, Randall arrivant même à faire vomir un fan du Seigneur des anneaux ; mais Smith ne se contente pas de montrer les deux employés en train de discuter sans encombres, comme s'ils se trouvaient encore dans leurs jeunes années à travailler au Quick stop. En milieu de récit, un élément perturbateur issu du passé de Dante et Randall vient les remettre en question, eux qui se lancent dans leurs longues discussions alors qu'ils travaillent dans un fast-food, la trentaine passée. Grâce à cette contrariété, nous en apprenons plus sur les personnages et leur vision des choses puisqu'ils démarrent une courte analyse de leur vie, interrompue ensuite par une scène au rythme plus vif.
Dans ce passage-ci, le montage prouve d'ailleurs le talent de Kevin Smith (qui est également le monteur), qui innove grâce à de nouveaux procédés. La musique aide à la transition entre les différentes scènes, et est choisie avec justesse pour correspondre parfaitement au ton de chacune d'elles. D'autres éléments comme la façon de filmer et d'entrecouper les plans immerge le spectateur dans la situation d'angoisse des personnages lors de scènes plus sérieuses.


Clerks II nous fait passer du drôle à l'émouvant même, avec une intrigue romantique entre Dante et Becky la gérante du fast food, qui est un bref témoignage du passage à la trentaine de la part de Smith, dont les problèmes sont transposés dans la vie de Dante.
Le film est fortement marqué par l'anti-conformisme recherché volontairement, ça passe par Dante et Randall mais aussi Becky, qui rejette l'idée de romantisme. Ainsi après avoir de nouveau suivi une journée mouvementée dans la vie de Dante et Randall, ces deux losers du New Jersey, tout se termine au mieux pour chacun. Les réponses aux questions des deux personnages principaux sur eux-même sont apportées à la fin, lorsqu'on retrouve les deux employés comme ils étaient auparavant, deux caissiers au Quick-stop et heureux d'y être, assumant pleinement leur statut d'ados dans un corps d'adulte et leur refus d'apporter du changement dans leur vie, et cela sans plus avoir à se soucier de leur vie sentimentale. La boucle est bouclée, puisque les problèmes posés dans Clerks II tout comme dans Clerks sont résolus, et les personnages sont de nouveau tels qu'on les aimait.


Clerks II a de quoi combler les adeptes du premier opus, aussi bien en tant que suite qu'en tant qu'hommage.
Suite car nous retrouvons avec un plaisir non dissimulé les personnages que l'on avait aimé dans Clerks, dans lequel nous les suivions au cours d'une journée trop courte et dont on aurait aimé voir le lendemain.
Hommage car les références aux autres films de Smith sont nombreuses, avec une majorité pour Clerks bien entendu. Kevin Smith n'a pas négligé ses fans et n'a pas épargné le moindre détail que tout autre n'aurait pas remarqué. Pour la scène finale, il aurait pu s'agir de n'importe quel client achetant des cigarettes, mais Smith a décidé que ce soit Walter Flanagan, acheteur de cigarettes dans le premier Clerks déjà, ce qui prouve un dévouement envers les fans les plus acharnés.
Clerks II clot de façon sublime et touchante la saga après nous avoir rappelé la joie qu'elle a apporté au public, et on n'aurait pu imaginer meilleur conclusion afin de satisfaire les spectateurs les plus fidèles du View Askewniverse.

Bande-annonce VOST :

mercredi 23 décembre 2009

Jay & Bob contre-attaquent


Fiche du film :
Réalisateur : Kevin Smith
Année : 2001
Genre : Comédie
Acteurs principaux : Jason Mewes, Kevin Smith, Shannon Elizabeth, Ben Affleck, Jason Lee, Will Ferrell
Résumé : Jay et Silent Bob apprennent qu'un film adapté de la BD dont ils sont l'inspiration va être tourné. Ils n'ont pourtant pas été rémunérés, et de plus des gens sur internet insultent leurs personnages. Les deux dealers décident donc de se rendre à Hollywood pour empêcher ce film de se faire.

Avis sur le film :
Jay et Silent Bob sont apparus dans chacun des films de Kevin Smith jusque là, étant à chaque fois relégués au second plan, mais leurs apparitions, aussi courtes qu'elles soient, ont suffi pour leur ériger un statut d'icône parmi les amateurs du travail de Smith. Il était donc temps que le duo ait leur propre film, et l'attente des fans fût enfin récompensée en 2001 avec Jay & Bob contre-attaquent.


C'est l'occasion d'en voir et en savoir d'avantage sur ces personnages assez énigmatiques. Dès le début du métrage, il y a de quoi ravir ceux qui ont suivi ces deux dealers depuis leurs origines, puisqu'on les voit étant bébés. Le film commence sur les chapeaux de roues, et le rythme effrené auquel se succèdent les gags ne s'arrêtera à aucun moment avant le générique de fin. Nous suivons un Jason Mewes déchaîné, plus à fond dans son personnage que jamais. Quant à Kevin Smith en tant que Bob, il reste silencieux comme toujours, mais sa gestuelle et ses mimiques sont suffisantes pour faire rire.
Les deux acolytes évoluent ainsi dans un univers qui est un concentré de tout le View Askewniverse (l'univers de View Askew, la boîte de production de Kevin Smith), avec un maximum d'éléments des précédents opus qui ont été regroupés en ce seul et même film. Nous retrouvons avec un inévitable sourire au lèvres des personnages comme Holden McNeil, Randall et Dante. D'autres références plus ou moins obscures parsèment le film et sont autant de pépites pour le passionné de Smith qui les trouve. Les allusions sont même poussées jusqu'à l'utilisation de la musique des films précédents.


Tout cet amas de références est aussi l'occasion pour Kevin Smith de se pencher vers l'auto-dérision. C'est le cas lorsque Alyssa Jones dit que Méprise multiple n'aurait pas marché au cinéma, après que Tricia Jones ait critiqué Les glandeurs (et par la même occasion, les liens entre les films se resserrent puisque l'on en déduit que les personnages sont de la même famille).

Il en est de même pour les personnages de Jay et Bob, le film permet d'en savoir plus sur eux et l'explication du terme "snoogans" de Jay sert à tourner cela à la plaisenterie, mais c'est de nouveau visé essentiellement aux adeptes de Smith.
Le délire déjà présent propre à l'univers de Kevin Smith peut s'étendre désormais au delà de ce qui a été fait auparavant, grâce à un budget beaucoup plus conséquent qui nous emmène dans des scènes complètement improbables et inimaginables. Le meilleur exemple est l'apparition des personnages de Scooby-doo, qui souffrent des plaisanteries dévastatrices du scénario et des personnages principaux. C'est une partie de notre enfance qui s'envole lorsque l'on voit Sammy, Scooby-doo et le reste de la bande fumer des joints tendus par Jay, mais cela ne nous empêche pas d'éclater de rire
Jay et Bob progressent encore plus loin qu'auparavant en s'aventurant à Hollywood, ce qui laisse une immensité de possibilités. Aux noms désormais prestigieux de Ben Affleck et Matt Damon, amis de Kevin Smith depuis qu'il les a aidé à produire Will Hunting, s'ajoutent d'autres grands noms du cinéma, présents pour casser leur image de marque grâce à cette comédie hors normes.


Il est assez incroyable qu'une oeuvre aussi référentielle soit sortie dans notre contrée, mais même si de nombreux aspects du film sont destinés aux initiés, il reste suffisament de matière pour faire se tordre de rire les autres.
Pour ce qui est des mordus de Kevin Smith et de Jay & Bob par contre, ils sont transportés de surprises en surprises toutes plus réjouissantes les unes que les autres grâce à ces deux dealers de fiction devenus cultes, qui sont au centre de ce film qui fait leur apologie de façon tout à fait jubilatoire.

Bande-annonce VOST :

lundi 21 décembre 2009

Dogma


Fiche du film :
Réalisateur : Kevin Smith
Année : 1999
Genre : Comédie
Acteurs principaux : Linda Fiorentino, Ben Affleck, Matt Damon, Jason Mewes, Kevin Smith
Résumé : Loki et Bartleby, deux anges déchus, trouvent un moyen de rentrer au paradis. La dernière descendante de la famille du Christ est alors missionnée par un Metatron afin de les arrêter. Elle reçoit par la suite l'aide de deux prophètes, dont l'un est extrêmement bavard et l'autre est silencieux.

Avis sur le film :
Avant même Clerks, Kevin Smith avait déjà écrit Dogma, qu'il considère comme sa profession de foi mais sous la forme d'un film. Ce n'est qu'en 1999 et après 3 productions cinématographiques qu'il se lance dans le tournage, après avoir réuni un budget suffisamment conséquent pour les effets spéciaux.
Avant même la sortie du film, celui-ci était pourtant déjà soumis à la controverse par de nombreuses associations religieuses, voyant en Dogma un message anti-catholique.


C'est pourtant ironique en sachant que le réalisateur est croyant. La plupart des protestataires n'ont pas vu le film en lui-même, mais il est pourtant clair à sa vision que Smith a une grande connaissance de la Bible et du dogme, puisqu'il s'y tient et s'en sert afin de bâtir tout son script. Les références à la religion sont très nombreuses, plus ou moins recherchées, mais s'en servent adroitement et sans détournement afin d'élaborer la trame principale et les embûches sur le chemin des divers personnages.
Tous les personnages du film ne sont pas croyants, au contraire. C'est très varié à ce niveau là, il y a des anges déchus propageant un message athée, une descendante du Christ ayant perdu la foi, un cardinal cherchant à booster la religion de façon nouvelle, un 13ème apôtre mécontent par la Bible ou encore une muse reconvertie au strip-tease.
Au travers de ses personnages Smith pose de bonnes questions sur des zones d'ombres concernant le récit de la Bible, mais même si certains protagonistes remettent en question la foi, cela se termine par un retour vers la religion.


Dogma est à voir comme une comédie, c'est d'ailleurs à cause des contestataires qu'il y a cet avertissement au début du film, qui rappelle à certains que cette oeuvre de fiction a été réalisée à des fins humoristiques.
Et bien entendu, dans cette catégorie-ci, Smith réussit de nouveau. Aux réflexions sur la religion s'ajoutent le mordant de ses répliques, comme toujours.
Il est toutefois à regretter que l'humour déborde sur les scènes d'actions. Celles-ci sont entrecoupées par des répliques placées de façon inadéquate, qui cassent le rythme de la scène et la décrédibilisent.
Heureusement, Smith a depuis démontré qu'il est capable de tourner des scènes d'actions, avec son pilote de la série Reaper.


Dogma nous emmène dans un contexte différent mais se place dans la lignée des autres films de Kevin Smith, et s'avère être une très bonne comédie qui peut plaire à n'importe quel public, croyant ou non, du moment que l'on donne une chance au film.

Bande-annonce VF :

dimanche 20 décembre 2009

Méprise multiple



Fiche du film :
Réalisateur : Kevin Smith
Année : 1997
Genre : Comédie dramatique
Acteurs principaux : Ben Affleck, Joey Lauren Adams, Jason Lee
Résumé : Banky Edwards et Holden McNeil sont sur la voie du succès grâce à une bande-dessinée qu'ils ont créé. A un convention où ils participent à une séance de dédicace, ils rencontrent Alyssa Jones, une autre créatrice de comic book. Après une soirée passés ensemble, Holden tombe éperdument amoureux d'Alyssa, sans savoir qu'elle est lesbienne.

Avis sur le film :
Méprise multiple devait être dans la lignée de Mallrats mais suite à la mauvaise réception du public pour ce dernier film, Kevin Smith a changé la trame et la visée de son scénario afin d'en faire une métaphore sur sa relation avec Joey Lauren Adams, actrice qu'il a connu sur le plateau de sa précédente production. Alors même qu'ils sortent encore ensemble, Smith débute le tournage de Méprise multiple avec Joey Lauren Adams dans le rôle féminin principal, afin de faire du film une analyse sur leur relation qui servit à conjurer ses craintes et doutes.



Smith nous livre là un film totalement différent de ce qu'il a fait auparavant, et qui ne ressemble en rien à ce qu'il a fait pas la suite non plus. La comédie s'efface presque totalement en faveur du drame, il est d'ailleurs étonnant de voir ce film bien souvent rangé dans la catégorie comédie alors qu'il est incroyablement dramatique.
Smith réussit avec adresse à nous émouvoir, le jeu des acteurs aidant. Ben Affleck et Joey Lauren Adams arrivent à rendre certaines scènes bouleversantes par leur interprétation du scénario qui prend miraculeusement vie, et la très bonne utilisation de la musique ou du silence au montage donnent encore plus d'impact à ces scènes.



Il y a tout de même une touche d'humour, mais elle est très légère et ce n'est pas à hurler de rire comme dans Clerks, du moins pas avant l'arrivée de Jay et Silent Bob. Leur courte apparition est le point culminant de l'aspect comique du film, et pourtant cela en revient au côté plus dramatique au travers du personnage de Bob, interprété par Kevin Smith lui-même. Ce personnage ne prononçant qu'une phrase habituellement tient là l'un des plus longs monologues du film lorsqu'il parle de son ancienne petite amie, Amy. L'implication de Smith ainsi que la rupture que son personnage applique à son image usuelle soulignent bien l'importance de cette séquence très significative.
Mais le personnage qui ressemble le plus au réalisateur est en réalité Holden, qui se retrouve au centre de l'histoire et qui est confronté à un problème similaire à celui de Smith. Il arrive également que le spectateur lui-même se reconnaisse parmi le personnage et les difficultés qu'ils doit franchir.



La fin du film quant à elle est à la fois profondément touchante, sombre d'une certaine façon mais sublime.
La mise en abîme finale souligne de nouveau l'importance de ce film pour Smith, qui se révèle aux yeux des spectateurs au travers de ce scénario extrêmement personnel, et ne peut qu'être poignant quand on sait se qui se cache derrière l'intrigue du métrage.
Essentiellement réalisateur de comédies, le passage au film dramatique n'est pas aisé mais Smith s'y est attelé avec réussite, nous offrant une oeuvre unique et majeure dans sa filmographie.

Bande-annonce VOST :

samedi 19 décembre 2009

Les glandeurs


Fiche du film :
Réalisateur : Kevin Smith
Année : 1995
Genre : Comédie
Acteurs principaux : Jason Lee, Jeremy London, Shannen Doherty, Claire Forlani
Résumé : Deux amis sont largués par leurs copines le même jour, et décident d'aller au centre-commercial pour se consoler. Sur place, ils retrouvent leurs ex et tentent de les reconquérir.

Avis sur le film :
Quelques années après le phénomène Clerks, Kevin Smith se voit offrir un budget plus conséquent de 5 millions de dollars afin de réaliser son prochain film. Il décide donc de remettre au goût du jour les teen comedies de son adolescence, les films à la façon de John Hughes ou Breakfast club de John Landis. C'est dans cette optique que se présente Mallrats.


On retrouve de nombreux détails qui constituent peu à peu et au fil des films l'univers particulier de Kevin Smith. Les références entre les films commencent à se profiler et on retrouve avec grand plaisir quelques personnages emblématiques comme Jay & Silent Bob, avec un Jason Mewes toujours aussi bon dans son rôle taillé sur mesure.
Il y a également d'autres têtes connues qui, pour certains, sont restés par la suite des acteurs récurrents dans les films de Smith, dont Shannen Doherty ou Ben Affleck dont la popularité a considérablement grandie depuis.
Mais même si on sent la patte de Kevin Smith ici, ce n'est plus la même chose qu'auparavant. Cette volonté d'axer le film vers un public adolescent est à regretter par moments, lorsque l'on sombre dans un humour beaucoup moins subtil voire trop graveleux.
Le réalisateur lui-même avoue depuis avoir fait preuve d'un peu d'inconscience et pense avoir en partie raté Mallrats. Mais n'allons pas jusqu'à dire cela, car il y a quand même de nombreux éléments à sauver.


Kevin Smith a conservé sa superbe écriture pour les dialogues, qui sont moins nombreux mais très intéressants. Ceux de Mallrats mêlent quelques réflexions sur la vie, sur des faits réels ou encore sur la sexualité des super-héros. La scène avec Stan Lee est mémorable non seulement grâce à l'apparition de Stan "The man", mais surtout grâce aux superbes répliques qui lui sont attribuées, lorsqu'il évoque les aspects cachés de ses personnages. Jason Lee quant à lui se voit attribuer la plupart des meilleures paroles, leur donnant vie de façon particulièrement drôle grâce à son jeu d'acteur surprenant.


Si on regarde comme il faut Mallrats, ce film est loin d'être mauvais, au contraire. Ses nombreuses qualités contrebalancent ses quelques défauts perçus aux premiers abords. Le travail des acteurs ainsi que l'intrigue et les répliques concoctées par Smith arrivent finalement à nous tirer des éclats de rire, mais évidemment à condition que l'on ne voit pas le film comme étant un successeur de Clerks. L'humour de Mallrats est totalement différent et est à voir à part entière pour être apprécié pleinement.

Bande-annonce VOST :