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jeudi 25 février 2010
Dickie Roberts, ex enfant star
Fiche du film :
Réalisateur : Sam Weisman
Année : 2003
Genre : Comédie
Acteurs principaux : David Spade, Mary McCormack, Scott Terra, Jenna Boyd, Jon Lovitz
Résumé : Dans les années 70, Dickie Roberts était la jeune star de la série The glimmer gang, il séduisit les spectateurs avec son sourire et sa phrase récurrente "This is nucking futs !". Mais aujourd'hui, la célébrité de Dickie s'est effacée, il travaille en tant que valet de parking, dans l'espoir de trouver un jour un rôle qui va relancer sa carrière.
Avis sur le film :
Les deux scénarites Fred Wolf et David Spade avaient à l'origine écrit une sketch pour l'émission Saturday night live qui aurait été une parodie du Silence des agneaux avec la présence de Macaulay Culkin, l'enfant star de Maman j'ai raté l'avion. Leur projet n'ayant pas abouti, ils reprirent l'idée de baser l'histoire sur un ex-enfant star, mais élargirent leur sujet. C'est ainsi que le script devint Dickie Roberts ex enfant star, le premier film à se pencher sur la question de savoir ce que ces anciennes idoles sont devenues.
L'introduction sous forme de retrospective documentaire sur la série fictive The glimmer gang apporte nostalgie concernant cette époque bien particulière des TV shows des années 70; et sert de présentation à Dickie, au travers d'extraits de sa série et de témoignages. La transition avec la suite de l'histoire se fait lorsque l'on découvre le Dickie Roberts trentenaire et désabusé, que l'on retrouve juste après dans un match de catch contre Emmanuel Lewis de la série Webster.
Les références sont dès lors lancées, mais les scénaristes se sont trop rapidement orienté vers des blagues faciles et déjà vues, qui ne sont pas forcément en rapport avec l'univers concerné alors que le sujet des ex enfants stars pouvait être beaucoup mieux exploité.
Les caméos de stars has-been sont très nombreux et ça fait plaisir à voir, il y de bonnes références aux séries correspondantes à chaque personnalité, dont certaines obscures pour le public Français, mais les gags tournent tous autour de l'apparition de ces ex-stars et restent plutôt légers. Il en est de même pour les apparitions de Rob Reiner et Brendan Fraser, elles ne sont pas forcément utiles si ce n'est pour voir une tête connue, et leurs rôles dans l'intrigue restent légers.
Même si l'histoire se tourne parfois vers la mise en application des réponses concernant ce que sont devenues ces acteurs et actrices une fois la célébrité passée, avec quelques répliques qui donnent l'impression que cela puisse correspondre à leur situation réelle, le film ne peut tenir entièrement sur ce sujet et c'est ainsi que l'intrigue prend un tournant pour le moins étrange : Dickie cherche à revivre une enfance normale, afin d'obtenir un rôle dans un film.
C'est alors le jeu de David Spade qui est mis en avant, qui reste déconcertant la plupart du temps et auquel il faut s'habituer. L'acteur ne cesse de cabotiner et est malheureusement plus souvent horripilant que drôle.
La trame de l'histoire par la suite réserve trop peu d'agréables surprise et reste très prévisible, ce jusqu'au happy ending.
Le film se termine tout de même sur une bonne note : une chanson interprétée par un grand nombre d'anciennes stars du petit écran. En dehors de la satisfaction de revoir ces comédiens, la chanson en elle-même a un bon rythme et reste facilement en tête.
Dickie Roberts n'est pas un mauvais film, même s'il n'est pas réellement bon pour autant. Le sujet de base est original et attrayant, il est dommage que le développement ne soit pas à la hauteur.
Bande-annonce VO :
Libellés :
Alyssa Milano,
Brendan Fraser,
Corey Feldman,
Corey Haim,
Gary Coleman,
Rob Reiner
vendredi 5 février 2010
En direct sur EDtv
Fiche du film :
Réalisateur : Ron Howard
Année : 1999
Genre : Comédie dramatique
Acteurs principaux : Matthew McConaughey, Jenna Elfman, Woody Harrelson
Résumé : La chaîne True TV lance un nouveau programme de télévision qui consiste à suivre toute la journée un homme normal, et cette homme c'est Ed Pekurny, trentenaire et simple employé de vidéoclub. Ed y voit un moyen de se faire de l'argent facilement et en s'amusant, mais l'expérience tourne au cauchemar pour lui et ses proches.
Avis sur le film :
Seulement un an après le brillant The Truman show, Ron Howard a assez d'audace pour sortir un film à l'histoire similaire dès le premier abord : EDtv, scénarisé par Lowell Ganz et Babaloo Mandel, d'après un film français de 1994 : Louis 19, roi des ondes.
Qu'est-ce qui différence alors EDtv des autres, quelle est l'originalité qui en ressort ?
Si les grandes lignes font inévitablement penser à The Truman show, quelques différences s'affichent à partir du début du film. Les règles appliquées par l'émission sont quelques peu différentes, Ed est conscient qu'il est filmé et est même volontaire. Il est clair dès l'audition qu'il passe que les producteurs de l'émission ne sont pas aussi chaleureux qu'Ed, qui parle avec honnêteté face à la caméra, une manière d'en savoir déjà plus sur lui.
Notre introduction à sa famille dysfonctionnelle provoque quelques rires, mais l'intérêt reste moindre, et c'en est de même lorsque l'émission commence. Il n'y a rien de bien captivant à voir Ed se couper les ongles de pied, que ce soit pour les spectateurs du film ou le public de l'émission, et pourtant ces derniers restent les yeux rivés sur leur téléviseur, ce qui reflète malheureusement la réalité d'une tranche de la société actuelle.
Ed quant à lui s'amuse, mais la critique se poursuit quand l'émission est furtivement présentée comme un fléau pour les relations sociales des spectateurs, ce qui est souligné par des interventions télévisées telle que celle de Michael Moore.
Mais là où cela devient véritablement intéressant, c'est lorsque de multiples problèmes débarquent dans la vie d'Ed. L'émission déborde sur sa vie privée, il est incapable alors de vivre une relation sentimentale ou d'avoir des secrets pour les millions de gens qui l'observent.
Ed sait conserver un excellent sens de l'humour en toutes situations, ce qui nous vaut de belles répliques, mais EDtv n'est pas une simple comédie comme on pouvait le présager. Avec tout un lot de rebondissements et de révélations tragiques plus surprenantes les unes que les autres, le film attire pleinement notre attention et arrive à nous frapper d'une certaine tristesse éprouvée avec compassion envers des personnages fragiles et attachants comme Hank, le beau-père d'Ed.
Le fait que l'intérêt du spectateur soit suscité par notre immersion dans la vie privée de cette famille nous montre que nous sommes emportés par le même voyeurisme que le public de ce genre d'émissions, et même si tout sentiment de culpabilité est absent car nous ne faisons que voir des acteurs jouant leur rôle, le message passe comme une lettre à la poste.
En plus de ses problèmes personnels, Ed est harcelé par ceux voulant s'approprier une part de sa célébrité, la cruauté du public se retourne contre lui et il devient leur esclave, placé sous le poids de leurs décisions sur sa vie.
Pour se sortir du piège dans lequel il est tombé, Ed doit à son tour piéger les créateurs de son émission. Pour se sortir de ce mauvais pas, il réussit à se servir de l'égoïsme de ses spectateurs qui ne pensent en réalité qu'à leur propre intérêt, sans se soucier de ce qu'il peut arriver à Ed lui-même, leur source de divertissement.
Avec une idée pourtant déjà usée, EDtv réussit à se différencier de ses prédécesseurs grâce à quelques petites dinstinctions qui font toute l'originalité du film, et de nouveaux messages touchant leur cible de façon différente mais efficace. La pâle copie à laquelle on pouvait s'attendre devient une agréable surprise.
Bande-annonce VO :
Libellés :
Dennis Hopper,
Elizabeth Hurley,
Matthew McConaughey,
Rob Reiner,
Ron Howard,
Woody Harrelson
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