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mardi 13 avril 2010

Spider-man 3


Fiche du film :
Réalisateur : Sam Raimi
Année : 2007
Genre : Action / Fantastique
Acteurs principaux : Tobey Maguire, Kirsten Dunst, James Franco, Thomas Haden Church, Bryce Dallas Howard, Topher Grace

Avis sur le film :
Avec un nouveau succès rencontré à la sortie de Spider-man 2, une suite est immédiatement prévue avec une date fixée, et cette fois les frères Ivan et Sam Raimi accompagnent Alvin Sargent dans le processus d'écriture, décidant eux-même des personnages et des thèmes qui seront traités.
Cette fois les choses ont l’air d’aller pour le mieux dans la vie de Peter, le second film s’étant cette fois terminé sur une note positive, ce troisième épisode n’efface pas les accomplissements réalisés. Mais il y a néanmoins un problème qui persiste et qui s’est même aggravé : celui d’Harry Osborne, le fil conducteur de la trilogie, instauré en même temps que son père le Bouffon vert, et qui revient sous une nouvelle forme comme pour boucler la boucle une fois pour toutes.



Alors qu’il n’y avait précédemment qu’un seul ennemi sur lequel le script se concentrait, bien que les premiers jets prévoyaient déjà Doc Ock dans Spider-man 1 ainsi que le Lézard dans le 2, ce nouveau segment de la saga choisit de placer trois ennemis au total.
C’est ainsi que l’on découvre l’Homme-sable, pour lequel les scénaristes se sont appliqué à montrer le côté humain avant qu’il ne mute. Il ne s’agit pas d’un méchant caricatural dont il est très facile de n’afficher que les défauts, mais on nous le montre en premier lieu auprès de sa fille malade avec autant de soin que lorsque l’on nous fait voir tante May donnant sa bague de fiançailles à Peter. C’est cela qui fait preuve d’un talent de la part des scénaristes, qui développent leurs personnages pour leur donner une dimension réelle même dans un univers pareil, et c’est ce qui fait par exemple que le public retient son souffle quand Spider-man, en plein milieu des gratte-ciels, perd la bague qu’il peut presque saisir du bout des doigts.


L’affrontement est néanmoins reporté -même si les combattants se croisent parfois le temps d'une scène spectaculaire- pour se concentrer sur un autre ennemi plus proche : Harry Osborne, qui se retrouve amnésique. L’adaptation cinématographique s’éloigne désormais encore plus du comic book, mais se crée finalement son propre univers en piochant parmi les créations du support d’origine. L’idée de l’accident d’Harry est d’ailleurs très bonne pour pouvoir également nous faire attendre avant le grand combat final, et crée une tension au milieu de ce bonheur trop parfait pour que le super-héros conserve son intérêt.
Le projet de mariage entre Peter et Mary-Jane ainsi que le trou de mémoire d’Harry qui fait qu’il est en permanence de bonne humeur sont le calme avant la tempête, mais sont favorables à l’insertion de scènes comiques plus nombreuses. Parmi les deux grandes figures comiques de la trilogie, Jameson prend une plus grande place à l’écran rien que pour faire son show ; et l’acteur Bruce Campbell est de retour dans le rôle surprenant et désopilant d’un restaurateur Français qui lui permet encore une fois d’étaler devant nos yeux tout son talent de comédie.


Encore une fois, il y a besoin de perturber la vie presque tranquille de Peter Parker par une remise en question du héros. Venom, à disposition parmi les méchants du comic book, est parfait pour remplir ce rôle. Cette fois, le problème n’est plus extérieur mais littéralement intérieur à Spider-man, dont c’est finalement le tour de dévoiler son côté obscur, après Norman Osborne et Otto Octavius contre qui il s’était battu.
Mais c’est là que la situation devient caricaturale. Avant même d’être contaminé, Peter se comporte de façon inexplicable et sème le trouble dans son couple ; mais une fois que le symbiote s’est accroché à son organisme, notre héros se comporte comme un emo en manque de rebellion et qui prouve que le mal est en lui en se coiffant de travers. Pourtant les possibilités d’actes de cruauté auxquels pourraient mener le symbiote sont infinies. C'est comme si l'envie de chambouler le quotidien de Parker était toujours présente, mais sans en en faire trop non plus pour éviter d'en arriver à des actes irréparables. Ce point là est vraiment raté, mais on peut à la limite rire en ne le prenant pas au premier degré lorsque l'on voit Peter Parker se déhancher en pleine rue.


Toutefois les combats sont toujours superbes, repoussant encore plus loin leurs limites. La scène de la formation de l'Homme-sable était déjà le produit d'un aboutissement technologique incroyable, mais l'affrontement final tant attendu mettant en scène les quatre personnages dotés de pouvoirs surhumains redéfinit les notions de titanesque et d'épique qui avaient accompagné la trilogie.
Le sang neuf parmi les opposants et leurs pouvoirs permettent de donner des coups beaucoup plus sévères et stupéfiants de brutalité ; et la grandeur phénoménale du spectacle nous fait comprendre pour quelle raison Spider-man 3 était le film le plus cher de l'histoire du cinéma à sa sortie.
La conclusion complète l'histoire de la mort de l'Oncle Ben, suivie d'une leçon de moral pour le héros qui découvre que le mal n'est pas forcément là où il le croit.
On pourrait croire que la boucle est définitivement bouclée, comme ce devait être le cas, mais la relation entre Spidey et Mary-Jane reste en suspens, alors que ce que le public attendait avant même la sortie du film était le mariage concluant leur relation tout comme ce fût le cas dans la série animée.
Malgré le grandiose du divertissement, cette déception entâche quelque peu cette super-production.

Bande-annonce VF :

samedi 10 avril 2010

Spider-man 2


Fiche du film :
Réalisateur : Sam Raimi
Scénaristes : Alvin Sargent, Alfred Gough, Miles Millar, Michael Chabon
Année : 2004
Genre : Action
Acteurs principaux : Tobey Maguire, Kirsten Dunst, Alfred Molina

Avis sur le film :
Dès la fin du tournage de Spider-man, Sam Raimi voit déjà une suite, qui est clairement annoncée dans la scène finale du premier film. Ce dernier avait pourtant placé haut la barre et s'était terminé de façon à donner de la difficulté à raconter ce qui allait s'ensuivre, car les réponses aux nombreux problèmes de Peter restaient en suspens.
Et des problèmes, il en a désormais plus que l'on ne s'imaginait. Les premières minutes sont à la fois surprenantes et drôles, on assiste au malheur de Peter mais toujours entouré d'humour. Le scénario prend de nombreuses libertés, en nous montrant le héros en livreur de pizzas par exemple, mais ça colle toujours au personnage et est dans la continuation de ce qu'on nous avait déjà montré.


Cette fois encore, l'humour alterne avec un sérieux plus grave, Peter étant le seul super-héros qui doit gérer sa vie d'étudiant fauché et son rôle de justicier masqué. Il doit jongler entre ses devoirs et son passé qui le rattrappe : la mort de son oncle et l'abandon de la fille qu'il aime, qui sont justement dus à sa double identité. Il y a également son ami Harry dont le père a été tué par l'homme araignée ; les conséquences du premier film ne sont donc pas oubliées, elles sont bien ré-intégrées pour pratiquement structurer les intrigues de ce second épisode. Spider-man est un héros qui traverse une crise qui est compréhensible par le public, il est harassé, humilié et le mauvais sort s'acharne sur lui. On prend un plaisir malsain à le voir souffrir, car les concours de circonstances sont clairement poussés jusqu'à l'éxagération, mais c'est d'un dramatique qui pousse aussi à la compassion.
Les personnages que l'on suit au cours du film nous sont déjà connus, nous nous y sommes déjà attaché, c'est pourquoi leur tiraillement est partagé, et le départ de Spider-man placé à l'aboutissement d'un engrenages d'évènements tragiques est compris.


C'est le moment choisi par Dr. Octopus pour faire son apparition. Il a la particularité, par rapport aux ennemis habituels, d'être un homme gentil de nature, mais qui se tourne vers le crime à cause du contrôle exercé sur lui par ses bras mécaniques. Sa genèse est même accompagnée d'une sévère violence, presque effrayante, et pourtant sans la moindre goutte de sang cette fois.
Avant sa transformation, l'attachement d'Octavius exprimé à l'encontre de Peter Parker remplace Norman Osborne du premier opus. C'est une variation sur le même thème de la dualité des rapports entre les personnages selon qu'ils sont dans leur état normal ou leur statut de héros ; si ce n'est que le drame accompagne aussi la nouvelle vie de Doc Ock, rongé par le remord qui nourrit le côté obscur de son être, après la mort de sa femme et le ratage de l'expérience qui lui a pris toute sa vie.
Le côté sombre de sa personnalité est symbolisé par ses tentacules douées d'une grande intelligence artificielle, et dont la formidable animation donne vie de façon inattendue pour nous montrer qui détient vraiment le pouvoir.


Le retour du héros est bien entendu inévitable, il est accueilli chaleureusement par des New-Yorkais dont l'attitude fait chaud au coeur, et par un combat de titans entre ce Spider-man plus expérimenté et un Doc Ock plus habile grâce à ses huit membres, suivi d'une démonstration de pouvoirs aux proportions épiques.
Parker arrivera finalement à panser ses plaies issues du passé en les confrontant, et concilie enfin ses deux identités en ne les faisant plus qu'une aux yeux de Mary-Jane, le personnage s'assume alors et devient réellement "lui-même" en faisant une amalgame de ses deux personnes.


Spider-man 2 est une suite à la hauteur de son prédecesseur, voire même meilleure, en conservant les mêmes atouts tout en allant légèrement plus loin. Le héros est cette fois en pleine puissance et nous fait preuve de toute l'étendue de ses pouvoirs face à un ennemi coriace qui nécessite l'application non seulement de la force physique mais aussi intellectuelle de l'Araignée.
Les personnages sont mieux explorés encore, et même complétés grâce aux réponses apportées par rapport au premier épisode ; et ce toujours avec de prodigieuses scènes d'actions.

Bande-annonce VF :

vendredi 9 avril 2010

Spider-man


Fiche du film :
Réalisateur : Sam Raimi
Scénariste : David Koepp
Année : 2002
Genre : Action
Acteurs principaux : Tobey Maguire, Kirsten Dunst, Willem Dafoe, James Franco
Résumé : Lors d'une visite dans un centre de recherche avec sa classe, Peter Parker se fait mordre par une araignée modifiée génétiquement. Il détient désormais les pouvoirs de plusieurs races d'arachnides et, lui qui était le bouc-émissaire de ses camarades, s'en sert pour devenir Spider-man.

Avis sur le film :
Avec la vague de super-héros déferlant sur les écrans au début des années 2000, Colombia Pictures redonne sa chance à l'un des personnages les plus populaires de Marvel en essayant d'effacer les trois nanars produits dans les années 70. Le scénariste David Koepp reprend ce qu'avait écrit James Cameron au début des années 90 pour Carolco pictures, mais en collant plus au comic book pour finalement conserver essentiellement l'idée de la toile fabriquée de façon organique par le héros.
Sam Raimi se charge de la réalisation, pour une fois sans qu'il ait été impliqué dans l'écriture, mais son intérêt est du à sa passion pour le comic book original.


Spider-man est un film qui rend honneur à son personnage et le comic book éponyme, partant de ses origines de loser typique, qui arrive à faire rire même avec un brin d'éxagération, jusqu'à ce qu'il devienne le super-héros que l'on connait. C'est une histoire qui semble familière à tous, mais sa revisite accompagnée d'une légère modernisation donne un air nouveau à l'image traditionnelle du zéro qui passe au héros. Tobey Maguire convient d'ailleurs bien à son rôle double, il passe de l'une de ses personnalités à une autre de façon crédible, en étant le nerd générique d'une part puis le super-héros qui garde dans sa voix une marque de son statut d'adolescent.
En même temps que le personnage acquiert ses pouvoirs, ils nous sont présentés et expliqués de façon astucieuse en associant la science-fiction à ce qui existe déjà dans la nature parmi les araignées. Généralement, les films du genre nous présente les pouvoirs en flash-back pour mieux nous montrer le héros dans toute sa puissance dans un temps présent, mais ici nous assistons à la découverte des pouvoirs tout comme leur contrôle progressif, avant qu'il ne devienne le vengeur masqué et ne vive des moments plus sombres.
Cette insistance de Columbia pictures pour que l'on suive l'évolution de Parker correspond bien au moment de sa vie dans lequel cela se déroule : son adolescence. Et le fait de placer l'histoire dans cette période précise implique la possibilité de dresser une parallèle avec sa crise d'adolescence, et la découverte sexuelle représentée au travers d'allusions par ses pouvoirs qui se développent.
Le scénario nous place même par la suite dans une situation de mal-être qu'est celle de ce jeune homme qui doit faire des choix à l'aube de sa vie d'adulte, la mort de son oncle se change en un tourment partagé avec le spectateur, qu'aurait-il fallu faire dans une telle situation ?


A tout bon héros, il se doit d'y avoir un méchant à la hauteur, et parmi la vaste cohorte d'ennemis issus du comic, c'est le Bouffon vert qui est choisi. Il introduit par la même occasion le personnage de son fils, Harry Osborn, un ami de Peter jouant un rôle très important dans sa vie. Se noue alors une intrigue triangulaire, entre Norman Osborn aka le Bouffon vert qui est comme un père de substitution pour Peter, délaissant son fils Harry et ami du héros. La métamorphose de deux d'entres eux en surhommes masqués envenime encore plus ces rapports relationnels qui construisent une intrigue bien ficelée dont les diverses histoires sous-jacentes se recroisent et s'entrechoquent.
Norman Osborn est joué par Willem Dafoe, qui convient au rôle de scientifique qui sait se montrer affectueux, mais sur son visage se dessine déjà ce mal qui est en lui et qui s'apprête à frapper, tout comme les couleurs de son environnement annoncent celles de son futur costume.
Avoir choisi le Bouffon vert permet d'exploiter plusieurs possibilités inclues en sa personne, et sert aussi d'équivalent au Joker dans Batman par son sens de l'humour qui s'avère tordu lors des quelques scènes où il en use. C'est le premier ennemi à affronter, il se montre démoniaque non seulement en tant que monstre derrière son masque grimaçant mais aussi en tant qu'être arrivant à tromper son entourage en maintenant ses pulsions le jour afin d'avoir l'air normal, et laissant libre cours à son sadisme derrière son costume.


Les effets spéciaux rendent la puissance des pouvoirs de Spider-man dans toute son intensité, et ils deviennent plus époustouflants encore par des mouvements de caméras originaux qui traduisent l'action dans laquelle nous sommes plongés, accentuée par la sublime musique de Danny Elfman.
C'est alors là que l'on retrouve la marque de Sam Raimi, qui a toujours essayé des effets nouveaux et audacieux à l'écran. Il y a aussi la présence de Bruce Campbell, l'acteur fétiche du réalisateur, et Ted Raimi qui donne la réplique à J. K. Simmons qui est hilarant en Jameson. Telle est la façon de s'exprimer de Sam Raimi, à travers un film qu'il n'a pas écrit mais auquel il donne un peu de lui-même.
Le style du film est épatant, nous sommes bien loins de L'armée des ténèbres réalisé 9 ans plus tôt par Raimi et dans lequel les fils transportant les démons étaient visibles ; et même si un large public est visé, la violence ne nous est pas épargnée. Il y a peu de sang, on pourrait presque compter les quelques gouttes versées, mais la violence graphique est plus stylisée et s'avère tout de même rude dans les combats les plus vifs.


Spider-man brise l'image du super-héros instaurée dans les années 80 pour se trouver fièrement à la tête d'une nouvelle ère dans ce genre-ci. C'est du grand spectacle qui respecte le comic book tout en apportant une dose de modernité qui ne lui fait pas de mal et sans essayer de l'édulcorer, avec de l'action et de la violence suffisantes pour divertir sans trop choquer ; et de part la maîtrise des artifices cinématographiques, le résultat est plus adulte qu'il n'y paraît.

Bande-annonce VF :

dimanche 27 décembre 2009

Zack and Miri make a porno


Fiche du film :
Réalisateur : Kevin Smith
Année : 2008
Genre : Comédie
Acteurs principaux : Seth Rogen, Elizabeth Banks, Craig Robinson
Résumé : Zack et Miri sont deux amis d'enfance cohabitant depuis des années dans le même appartement. Ils se débrouillent comme ils peuvent, jusqu'à ce qu'on leur coupe l'eau et l'éléctricité. Pour payer leurs factures, ils ont l'idée de tourner un film pornographique amateur.

Avis sur le film :
Zack and Miri make a porno marque une rupture dans la filmographie de Kevin Smith, deux ans après la clôture (définitive ou non) du View Askewniverse avec Clerks II. C'est le premier film à ne pas se situer dans le New Jersey, et même si des acteurs récurrents comme Jeff Anderson ou Jason Mewes sont présents, ils tiennent des rôles différents.
Kevin Smith continue néanmoins dans le genre qu'il préfère : la comédie, adjointe avec une intrigue romantique peu ordinaire, puisque les deux personnages principaux se rendent compte qu'ils s'aiment sur le tournage d'un film porno.


La présentation des personnages est succinte, nous ne savons d'eux que ce qui est superficiel et tout ce qui est suffisant afin de bâtir une relation amoureuse entre les deux. Ce n'est donc pas l'histoire d'amour qui est mise en avant, comme le laissait penser le synopsis préliminaire, mais c'est la comédie des situations qui en découlent. La réunion des anciens élèves en début de métrage aurait pu nous en apprendre plus sur les personnages, mais cela sert de nouveau la comédie, qui atteint dans cette scène un point élevé dans le film, avec l'apparition du personnage de Justin Long. Son petit rôle en tant qu'acteur porno gay est sûrement la meilleure prestation de toutes, grâce à son ton et son attitude qui conviennent parfaitement au personnage et qui, avec les répliques écrites par Smith, rendent sa présence hilarante.
Nous sommes bien loin de l'écriture de Clerks, mais cette forme d'humour différente baignant dans le grivois reste drôle, dans la mesure où cela ne va pas trop loin, et rien n'est montré de façon gratuite.
Il est quand même dommageable de voir que la vulgarité s'est accru. Elle se trouve dans des phrases qui n'en ont pas besoin, et passe moins bien que dans Jay & Bob contre-attaquent où les grossièretés étaient pourtant plus nombreuses.


Les acteurs comme Justin Long ou Seth Rogen se concurrencent pour remporter la palme de l'improvisation, au point de se demander où se cache le travail du réalisateur, mais la patte de Kevin Smith se retrouve tout de même, puisqu'il retourne malgré tout à ses racines sur certains points. Zack and Miri make a porno s'inspire des expériences du réalisateur lors du tournage de Clerks, certaines anecdotes réelles se retrouvant dans ce film, tout comme une scène coupée dont l'idée est reprise ici. D'autres éléments personnels transparaissent, comme avec les références habituelles à Star Wars et au hockey. Kevin Smith se sert aussi de son oeuvre pour faire part de ses (dé)goûts, avec quelques références à Zombie, notamment de par l'apparition de Tom Savini, que le réalisateur admire. Une autre allusion cinématographique est celle faite à Edward penishands, parodie d'Edward aux mains d'argent de Tim Burton, qui s'est ouvertement opposé à Smith de nombreuses fois.


Smith parvient avec tout cela à faire rire et à marquer le spectateur, malgré une fin qui sacrifie de nouveau l'histoire entre Zack et Miri, nous laissant sur notre faim. Cette fois Kevin Smith place sa nouvelle oeuvre aux côtés de Boogie nights ou Captain Orgazmo, il aura exploré au cours de sa filmographie de nombreux aspects du film comique, mais toujours au dessus d'un certain échelon de qualité.

Bande-annonce VOST :