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mercredi 18 août 2010
The Expendables
Fiche du film :
Réalisateur : Sylvester Stallone
Scénaristes : Sylvester Stallone et Dave Callaham
Année : 2010
Genre : Action
Acteurs principaux : Sylvester Stallone, Jason Statham, Jet Li, Giselle Itié
Résumé : Habitué à être payé pour des missions spéciales, un groupe de mercenaires est chargé d'éliminer un dictateur en Amérique du Sud. Ils refusent d'abord ce travail qu'il jugent trop dangereux, mais y retournent suivant les remords de leur chef, pour secourir une femme en danger qu'ils ont laissée sur ce territoire sous l'emprise d'un dictateur.
Avis sur le film :
Après avoir ramené ses deux personnages les plus connus sur le devant de la scène en tant que réalisateur et acteur avec Rocky Balboa en 2006 et John Rambo en 2008, Stallone revient pour sa première réalisation ne concernant pas ces deux célèbres franchise depuis Staying alive en 1983. Il poursuit dans une catégorie à laquelle il est habitué, et apporte au public ce qui doit être le projet le plus prometteur et attendu dans le domaine du film d'action de ces dernières années, puisque le but était de réunir le plus grand nombre de stars du genre.
Certains n'ont pas pu ou n'ont pas voulu participer, mais étant "expendables" ils ont été remplacés, d'autres comme Schwarzenegger ne font qu'une courte mais amusante apparition, cependant la brochette de célébrités disponibles pour The Expendables suffit déjà à constituer son principal attrait.
Ce long-métrage des années 2000 cherche à se placer dans la même lignée que tous ces films devenus populaires issus des années 80, piochant dans Terminator, Die hard ou Predator, mais surtout Rambo, avec toutes les stars qu'ils ont vu naître et qui se retrouvent ici, autour d'un scénario qui utilise une recette similaire transposée à notre époque. Même s'il s'agit cette fois de tueurs d'élite venus tuer un dictateur, l'histoire n'a rien de nouveau et il est clair qu'elle n'est qu'un prétexte pour créer une "unité spéciale" composée de têtes connues qui sont là pour liquider tout ce qui bouge.
Stallone, désormais âgé de 64 ans, avait déjà été critiqué pour son retour dans John Rambo, mais prend le reproche à contrepied en se nommant chef des Expendables mais en favorisant toutefois des coéquipiers plus jeunes qui lui lancent quelques piques tournant autour du fait que ses capacités ne sont plus ce qu'elles étaient. C'est d'ailleurs le plus jeune de tous, Statham, le seul réel intrus du groupe, qui se voit attribuer un rôle plus développé, avec une légère intrigue amoureuse qui ne va finalement pas tellement loin dans l'histoire. Hormis cela, le spectateur en sait très peu sur les autres personnages, c'est à peine si l'on saisit leur nom, en particulier pour Jet Li qui semble caricaturalement être nommé "Ying Yang".
Mais aussi bien pour l'histoire que pour ses protagonistes, ils sont effacés pour laisser place à ce qui est attendu dans un tel film réunissant tant de héros musculeux : l'action.
Après un violent avant-goût dans la scène d'introduction, les scènes d'action arrivent après un aperçu des personnages, et se révèlent aussi variées et complètes que le casting. Stallone n'a pas seulement réuni de grands acteurs, il a aussi rassemblé tout ce que l'on désire voir dans un film de ce genre et les a placés dans The Expendables, où l'on a droit à des poursuites véhiculées, des explosions, un décollage d'avion difficile et des affrontements qui vont des tirs éloignés aux combats rapprochés où les plaisirs sont variés selon les armes à feu et les couteaux utilisés dans une même mêlée.
Il n'y avait pas à en attendre moins pour ceux ayant vu le dernier Rambo dans lequel le vétéran du Vietnam changeait d'arme en les utilisant toujours avec la même adresse. Puisqu'il y a dorénavant toute une troupe de guerriers, les compétences sont réparties avec un Jason Statham devenu spécialiste des armes blanches, et les atouts de chacun sont utilisés avec un Jet Li à qui est laissée une scène de combat avec Dolph Lundgren rien que pour exposer ses connaissances en arts martiaux.
Il y avait aussi de quoi s'attendre à de la boucherie, des corps charcutés par balles et des têtes explosées. La promesse est bien là, le public obtient effectivement ce qu'il attendait, mais tout cela avec des CGI et des coups qui, finalement, ne sont pas pleinement satisfaisants.
Stallone trouve toujours des façons originales de tuer ou de tout faire sauter, toutefois sa nouvelle production ressemble beaucoup à sa précédente, peut être même trop puisqu'il reste au même niveau sans aller plus loin vers la satisfaction des exigences d'un spectateur qui veut de la surenchère, et retire en plus de cela la consistance du scénario. Le réalisateur n'étant probablement pas à court d'idées, cela reste éventuellement la faute du producteur, qui jugeait d'ailleurs que le film aurait été mieux en étant moins sanglant afin d'être vu par un plus grand nombre de jeunes. The Expendables, quoique trop classique dans sa mise en scène, reste néanmoins un bon divertissement qui remplit son quota de morts brutales, à condition que l'on arrive à oublier que tout est dans les muscles et presque rien dans le scénario.
Bande-annonce VOST :
mercredi 31 mars 2010
Batman & Robin
Fiche du film :
Réalisateur : Joel Schumacher
Scénariste : Akiva Goldsman
Année : 1997
Genre : Action
Acteurs principaux : George Clooney, Chris O'Donnell, Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman, Alicia Silverstone
Résumé : Tandis que Mr Freeze se manifeste, deux nouveaux ennemis voient le jour : Bane et Poison Ivy, qui n'hésite pas à utiliser les conflits entre Batman et Robin pour vaincre le duo de justiciers.
Avis sur le film :
Malgré les critiques mitigées à l'égard de Batman forever, la saga se perpétue et toujours sous la direction de Joel Schumacher, mais avec un scénariste et un acteur principal différents, Val Kilmer étant remplacé par un George Clooney qui se retrouve sans aucun charisme dans le rôle du justicier de Gotham city.
Les spectateurs sachant certainement à quoi s'attendre avec cette revisite de l'univers de Batman, la scène d'intro reprenant celle du précédent épisode ne cherche plus à cacher quoi que ce soit, puisqu'on nous offre directement des plans sur le fessier et l'entrejambe du héros sous son costume. Il n'y a alors plus aucune ambiguité quant au choix d'avoir modifié le costume pour le rendre moulant jusqu'à épouser la forme des tétons. Mais ce qui ne change pas, ce sont les premières paroles qui sont encore une fois tout simplement ahurissantes.
Ca ne s'arrange pas par la suite, loin de là, puisque pratiquement toutes les répliques ne sont que des blagues vaseuses, sans qu'il n'y ait de réelles conversations mais plutôt des renvois d'extraits d'une sélection des pires jeux de mots qui puissent exister, ce qui prouverait que le scénariste ne sait pas écrire de dialogues s'il n'avait pas adapté Da Vinci code et Un homme d'exception plus tard. Quand des joueurs de hockey attaquent les héros, ceux-ci sortent un "je crois qu'ils nous veulent des crosses", mais le pire est de loin Mr Freeze qui n'arrive pas à ouvrir la bouche sans faire référence au froid.
Pour les deux autres méchants, leur genèse est d'une stupidité sans limites tout comme l'est leur caractère. Poison Ivy n'y va pas de main morte sur les jeux de mots botaniques, et Bane ne sait que grogner et répéter ce qu'on lui dit. Il est également amusant de remarquer qu'en 1997, Poison Ivy pouvait se faire rire au nez quand elle proposait un projet écologique à Bruce Wayne, et ce dernier, étant le gentil de l'histoire, lui rétorque que l'on mourrait sans notre fioul et électricité.
C'en est ainsi tout du long, allant d'une mauvaise blague à une autre, avec quelques combats insipides par instants durant lesquels les ennemis visent toujours l'environnement qui est un danger en puissance au lieu de s'attaquer aux héros directement.
Tous les défauts de Batman forever sont de nouveau présents mais décuplés : le scénario idiot, les costumes, et les lumières aveuglants placées ici et là sans raison valide. On nage en pleine bêtise noyée dans des couleurs sauvages et des bruitages dignes de vidéo-gag, à en donner la migraine.
C'est toujours la même chose pendant deux heures, et même si on peut en rire à je ne sais quel degré tout d'abord, l'agacement finit par triompher dans cette lutte de mauvais goûts entremêlés.
Ce que Batman & Robin a réussi, c'est faire pire que Batman forever et anéantir complètement l'esprit du comic book.
Bande-annonce VF :
Libellés :
Arnold Schwarzenegger,
Batman,
George Clooney,
Joel Schumacher,
super-héros,
Uma Thurman
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