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mercredi 7 septembre 2011

Super


Fiche du film :
Réalisateur et scénariste : James Gunn
Année : 2010
Genre : Comédie / Action
Acteurs principaux : Rainn Wilson, Ellen Page, Kevin Bacon, Liv Tyler
Résumé : Frank D'Arbo est un homme normal, sans problèmes à part peut-être au sein de son couple, mais tout change quand sa femme, ancienne toxicomane, le quitte pour un riche dealer. Frank, complètement désespéré, se met en tête de combattre le crime habillé en super-héros, son but final étant de mettre en échec le baron de la drogue et récupérer sa femme.

Avis sur le film :
Il a fallu attendre bien longtemps pour que la première affiche et le trailer de ce film apparaissent, peu de temps seulement avant sa sortie aux Etats-Unis, car jusque là tout ce que l'on pouvait se mettre sous la dent n'était qu'un court extrait.
En France, il a fallu attendre encore plus longtemps pour voir Super, prévu pour une sortie au cinéma qui a finalement été annulée, le film étant visiblement trop violent. Ainsi, quel bonheur que d'avoir malgré tout la chance de le voir en salle grâce à L'étrange festival 2011.
Soit c'est une illusion créée par mon esprit pour me tromper, soit ça faisait des années que j'avais vu que c'était prévu, mais j'ai comme le souvenir d'avoir entendu parler d'un projet comme Super sur le site de James Gunn. A moins que je confonde encore avec PG-porn, ce qui n'a aucun rapport je sais, mais à moins que je fasse erreur j'avais lu à propos des deux à l'époque où je voulais en savoir plus sur ce scénariste issu de Troma. J'aurais alors des hallucinations, comme le personnage principal de ce long-métrage. Ce qui pourrait aussi dire que Super est un film que j'attendais avant même qu'il n'existe.
En tout cas la bande-annonce a (re?)lancé mon intérêt, abandonné que j'étais à l'époque après Kick-ass que j'avais tant attendu, comme le messie, et dont la suite au cinéma est d'ailleurs incertaine.
Evidemment je fais allusion au film de Matthew Vaughn, il faut croire que c'est inévitable car je l'ai lu dans toutes les critiques, mais je veux bien croire que James Gunn n'ait pas piqué l'idée et qu'il l'ait eu avant ou pendant que l'autre film se faisait.
De toute façon, Kick-ass ou non, je serais allé voir Super car je suis toujours friand de tout ce qui touche au super-héroïsme, surtout si en plus de cela il y a une dose d'immoralité, ce que j'adore peut être encore plus.


La bande-annonce était folle, dynamique, concentrant tant de délire en si peu de temps, ce qui fonctionne forcément. Je ne pouvais qu'être impatient.
Mais le film n'est pas comme ça.
Il prend des airs de film indépendant voire de cinéma du réel, avec sa musique, sa caméra à l'épaule qui tremblotte un peu, et sa surexposition, comme si les images avaient été prises sur le vif, voulant plus capter le naturel que faire du cinéma avec des artifices. C'est ce qu'indiquent aussi les plans serrés et la caméra toute proche des visages lors des scènes en voiture, comme si le cameraman n'avait pas trop la place de se positionner, et comme si dans les scènes plus agitées, par exemple celle du "viol", il avait du mal à saisir l'action.
Ce n'est pas si appuyé que ça, mais le décalage avec le sujet se remarque tout de même, et on voit que la photographie n'est pas celle d'un film de super-héros Hollywoodien classique.
L'histoire est avant tout celle d'une femme qui quitte son mari, laissant celui-ci complètement désespéré. Sauf que c'est traité avec humour et dérision, le personnage principal se montrant en voix-off aussi cruel et piquant avec lui-même que le scénario plein d'ironie qui a voulu que sa vie soit misérable.
Peut-être que c'est pour correspondre à la naïveté et banalité de sa vie que le film avait adopté cette esthétique particulière. Frank est un nul, il est ennuyeux, il se trouve pitoyable, et concernant ce qui pourrait rendre sa vie excitante, à savoir devenir un super-héros, ce n'est qu'étapes par étapes qu'il se décide à enfiler un costume.

 
Contrairement à la bande-annonce, le film n'est pas si énergique, en réalité il n'y a qu'une scène qui correspond à ce qu'on y voyait, et le trailer lui doit beaucoup. Comme le dit Frank, ce n'est pas si mal de s'ennuyer parfois, car l'ambition de Super n'est pas réellement de faire un film de super-héros épique, mais de baisser la barre pour la placer au niveau des gens normaux dont la vie n'a rien de bien trépidant. Même en costume, le héros doit passer des nuits à ne rien faire à part partienter, attendant qu'un crime survienne. C'est là que Super va chercher son humour.
En un sens il se veut plus réaliste que Kick-ass, et nous montre ce qui se passe "entre les cases", ce qu'on ne voit pas dans les comics, soit parce que c'est ennuyeux, soit parce que ce ne serait pas approprié.
Il n'y a pas tellement de références à des oeuvres existantes, à mon avis James Gunn n'est pas un spécialiste comme Mark Millar, il n'y a que quelques titres ou noms de personnages qui sont cités. Libby, le personnage d'Ellen Page, qui est censée s'y connaître, ne sait même pas d'où vient le nom de Robin. Le film parvient tout de même à s'en prendre aux comics, et surtout leur violence sans violence, celle où il n'y a aucun tache de sang ni blessure apparente, de par ses onomatopées qui s'affichent à l'écran, des "kapow" ou "bam" dans le style de la série TV Batman qui s'ajoutent à des coups de clé anglaise dans la gueule ou des corps qui explosent, et qui en plus de souiller le media dont le film s'inspire, ajoute une touche de fun à la brutalité représentée.


Toutefois ce qui brise radicalement avec l'apparent calme du début de Super, ce sont ces visions dingues qui sortent de nulle part, simplement expliquées par la voix-off de Frank qui raconte avoir des hallucinations depuis son enfance. C'est à partir de là, avant même qu'il agisse en tant que Crimson Bolt pour fendre le crâne des gens qui dépassent dans les files d'attente, qu'on se dit qu'il est sérieusement dérangé. On ne saura jamais vraiment d'où viennent de ses visions, bien qu'on puisse se douter qu'elles ne sont pas d'origine divine, surtout qu'il semblerait qu'elles ne surviennent que quand Frank est soumis à une tension émotionnelle forte, et qu'il voit ce qu'il a envie de voir, inconsciemment.
Libby est sûrement encore plus tarée, elle était déjà loufoque et hystérique avant d'être Boltie, mais après elle est encore plus excitée et prend un plaisir véritablement fou à massacrer des gens, vu son rire et son sourire de maniaque. Et plutôt que de s'ennuyer, elle préfère attaquer des personnes qui ne sont pas forcément coupables.
Ellen Page est très bonne dans ce rôle, et elle donne envie d'aller faire taire le crime avec elle.
En plus de cela, James Gunn a pensé à en faire quelqu'un qui transpose son trouble, son excitation d'être une super-héroïne, et son admiration pour Frank dans un autre contexte, lui donnant envie d'être bien plus qu'une "kid sidekick". C'est d'ailleurs excellent de voir comme la suggestion de Boltie d'aller "combattre le crime", face à un Crimson Bolt qui veut juste dormir, s'apparente à une proposition de coucher ensemble.
Le film se veut immoral et l'assume à fond et jusqu'au bout, c'est ça que j'admire. Le personnage principal n'a déjà aucune morale, et finalement ni lui ni sa coéquipière n'arrivent correctement à distinguer le bien du mal, à la fin la leçon n'est pas vraiment celle que certains auraient pu attendre, et il se passe des choses graves qui arrivent forcément quand on veut jouer aux super-héros - c'est d'ailleurs très fort que James Gunn ait fait ça dans son film, ce que d'autres n'auraient pas osé - sans que cela n'apprenne quoi que ce soit aux personnages ou que ce soit utilisé comme moralisateur.

 
Je ne sais vraiment si j'ai bien aimé, aimé, ou beaucoup aimé Super. Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais, et j'aurais voulu que ce soit le type de film où l'on éclate de rire par sa profusion de fun et de violence. J'ai ri un peu pourtant.
James Gunn a beau continuer à faire référence à Troma avec un extrait de Troma's war et une apparition de Lloyd Kaufman, c'est surtout pour la forme ; il n'y a que les scènes de l'émission religieuse qui penchent vraiment pour l'exagération grotesque et rappellent le passé du cinéaste, mais sinon il n'écrit plus le même genre de films.
En tout cas je conseille celui-ci. C'est un film de malades, de psychopathes ; Super est "inappropriate", et c'est ça qui est bon.

Réplique mémorable :
"Shut up, crime !" - Crimson Bolt

Bande-annonce VO :

mercredi 29 juin 2011

Citizen Toxie : The Toxic Avenger IV


Fiche du film :
Réalisateur : Lloyd Kaufman
Scénaristes : Lloyd Kaufman, Trent Haaga, Gabriel Friedman, Patrick Cassidy
Année : 2000
Genres : Comédie / Action
Acteurs principaux : David Mattey, Clyde Lewis, Heidi Sjursen, Joe Fleishaker
Résumé : C'est une mauvaise journée pour Toxie, non seulement il n'a pas pu sauver une école pour enfants handicappés mentaux, mais en plus de cela l'explosion qui a causé leur mort a transporté le héros dans une dimension parallèle, tandis que son double maléfique a pris sa place à Tromaville.

Avis sur le film :
Cela faisait dix ans que le Toxic Avenger avait été absent, hormis quelques courtes apparitions dans d'autres productions de Troma, mais à l'aube du nouveau millénaire, après bien d'autres réalisations d'un tout aussi mauvais goût telles que Tromeo & Juliet ou Terror firmer, Lloyd Kaufman fait revenir pour de bon sur le grand écran le super-héros du New Jersey devenu le symbole de sa société de production, et qui avait donné un coup de pouce à sa carrière à ses débuts.
Le titre du précédent épisode, The last temptation of Toxie, faisait référence au film de Scorsese sur le Christ, sans qu'on puisse donner de réelle signification à ce détournement. Pour Citizen Toxie, puisque le scénario n'a aucun rapport avec la création la plus célèbre d'Orson Welles, à l'exception d'une courte référence au détour d'une scène, il est possible d'y voir une tentative non pas d'égaler ce chef d'oeuvre, mais de faire à Troma l'équivalent de ce que Citizen Kane est au cinéma.


Dans l'introduction, Lloyd Kaufman balaie d'un coup les deux précédents films, les qualifiant de "suites pourries" et dont il s'excuse. Il est surprenant qu'il dénigre soudainement ses oeuvres, lui qui habituellement se démène pour vendre tous ses films, mais quand bien même le créateur en viendrait à rejeter trop vite ce qu'il a réalisé et qui est loin d'être aussi mauvais qu'il le prétend, le public n'est pas obligé de partager son avis ; toutefois cela place la barre plus haut pour ce nouvel opus qui nous est donc présenté comme surpassant ce qui a été vu précédemment dans la saga.
Dans les années 2000, les spectateurs seraient en droit d'attendre de la part de Troma une amélioration dans la qualité vidéo, et c'est le premier élément qui frappe puisqu'il est visuel : l'image ne s'est que peu améliorée au fil des années, et malgré la réputation croissante de la société, leur budget reste visiblement très réduit. Le montage et le mixage du son, très chaotiques, participent aussi à rappeler un manque de moyens, du moins au début, puisqu'ils s'améliorent ensuite, et le monteur a su finalement jongler avec les plans sous différents angles de façon dynamique, et dans l'une des scènes de combat les plus marquantes il ose même des split-screens en pagaille mais à l'organisation maîtrisée.
Quoiqu'il en soit, peu importe la quantité d'argent à disposition, tant qu'est conservé ce qui a jusque là a fait oublier le faible budget dans les films du Toxic Avenger : l'esprit "Troma".
En 1998 sortait Terror firmer, dont le scénario incluait une grande mise en abyme de la société de production, avec Lloyd Kaufman jouant presque son propre rôle, en interprétant un réalisateur aveugle donnant naissance au nouveau chapitre des aventures de Toxie. Cette oeuvre décalée avait alors été considérée à l'époque comme le film Troma ultime, mais Citizen Toxie le détrône, imposant avec plus de puissance ce qu'est l'essence même de cette maison de production.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce nouvel ajout à la série accomplit l'exploit d'être encore plus fous que ses prédécesseurs, les surpassant en concentrant tout ce qu'ils ont toujours contenu de plus douteux, et en y ajoutant de nouveaux éléments qui vont bien plus loin que tout ce que les scénaristes avaient osé jusque là.


Le film s'attaque à des sujets sensibles récents, et notamment se moque sans ménagements du massacre de Columbine, mais derrière la légère dénonciation se trouve surtout un goût malsain pour la provocation violente et gratuite.
Le tournage a été effectué avant les attentats du 11 septembre, les tours jumelles sont d'ailleurs encore visibles dans un plan de New York, sans quoi le film aurait très certainement tourné en ridicule cet autre évènement d'actualité.
Sans raison, totalement arbitrairement, les nouvelles cibles de Kaufman et sa bande sont les attardés, les personnes âgées, les transsexuels, la chirurgie esthétique excessive, et la religion. Cette dernière se fait brutalement saccager, et il est incroyable de voir à quel point l'audace des scénaristes va loin, c'est à se demander à certains moments comment il leur a été possible de placer une insolence telle dans leur film.
Comme dans les épisodes précédents, il y a également cette volonté de se moquer du cinéma et de soi-même, avec un usage de stock-shots qui assume son ridicule, notamment avec le fameux plan de la voiture qui décolle puis explose inexplicablement, déjà utilisé dans Tromeo & Juliette, Sgt. Kabukiman NYPD et Terror firmer, qui est encore une fois repris ici. L'origine du placement de ces images dans ce nouveau film n'est pas si honnête que ça, puisque Kaufman est allé jusqu'à tourner de nouvelles images avec un clown pour justifier sa présence dans les plans de la poursuite et de la cascade en voiture et faire correspondre les images recyclées avec celles inédites, mais par chance il semblerait que l'équipe ait changé d'avis d'ici la post-production et le résultat final fonctionne sans que le spectateur pense que l'on ait voulu le berner, puisqu'il ressort surtout une impression d'auto-dérision de la part de l'équipe de Troma. Ils jouent encore une fois avec les principes du cinéma en faisant ce qu'il ne faut pas, mais sans chercher à dissimuler une tromperie, puisqu'ils laissent à comprendre qu'ils sont conscients de ce qu'ils font.
Avec Troma, l'usage du stock-shot perd sa caractéristique purement nanarde liée à son intention d'embobiner le spectateur, mais d'autres figures plus "nobles" sont aussi détournées, comme la traduction en langage des signes pour les sourds, et la transition en iris, qui voit sûrement ici son utilisation la plus détraquée qui existe, le procédé étant complètement avili. Lloyd Kaufman écrivait "Je suis l'herpès de l'industrie du cinéma... je ne vais pas m'en aller", ce qui s'applique aussi à ce qu'il fait au septième art : il le pervertit, et salit avec plaisir tout ce à quoi il touche.


Quand on croit que ce Citizen Toxie ne peut aller plus loin, il le fait, et pour une fois le grand nombre de scénaristes, quatre dans le cas présent, n'est pas un mal, car c'est certainement à cette polycéphalie que l'on doit une telle profusion d'idées déjantées.
Citons seulement parmi le grand fouillis de personnages hauts en couleurs les mafieux en couches-culottes, les bébés mutants, le scientifique qui se prostitue, et bien sûr les lesbiennes et autres seconds rôles en petites tenues toujours en plus grand nombre.
Des personnages déjà existants de l'univers de Troma font aussi une apparition, comme Sergent Kabukiman, auquel Lloyd Kaufman est peut être attaché puisqu'il est le personnage principal d'un de ses films, mais qui est bien moins attachant que le Toxic Avenger, et qui heureusement est ici montré comme un loser, ce qui évite qu'il fasse de l'ombre au véritable héros. D'autres personnages sont créés spécialement pour l'occasion, tels que Dolphin man ou The vibrator, et ce juste pour apporter quelques gags supplémentaires ; cela fait partie des éléments de surenchère, ces détails qui demandent toutefois de dépenser de l'argent pour les mettre en place, et qui sont d'autant plus honorables pour Troma en ayant connaissance de leur budget. Cela renforce leur image de société indépendante qui fait tout pour mettre en oeuvre ce qu'ils souhaitent, pour apporter un petit plaisir supplémentaire au public, et ce peu importe leurs moyens.


Attirés par la renommée de la société, du moins c'est le cas de Corey Feldman qui s'est proposé pour un rôle, des acteurs plus connus viennent apporter leur pierre à l'édifice. Entre célébrités internationales et grands noms de séries Z, le spectateur peut s'amuser à remarquer entre autres Eli Roth et Lemmy qui sont déjà des habitués, la star du porno Ron Jeremy, Debbie Rochon, Julie Strain et James Gunn toujours fidèles, et plus étonnament Stan Lee ; tous sont aussi un ravissement de plus, pour le spectateur qui les reconnaît.
Il y a également ces acteurs inconnus en dehors du cercle des oeuvres de Troma, qui ont interprété des personnages secondaires et qui reviennent, que ce soit Lauren Heather McMahon issue de Class of Nuke'em high ou Joe Fleishaker qui est de plus en plus apparent dans les films de Lloyd Kaufman, ils favorisent l'idée que Troma est une grande famille dont on aime revoir des membres de temps en temps.
Comme le montre le fascinant documentaire de près de deux heures Apocalypse soon sur le tournage de Citizen Toxie, qui par ailleurs ne cache rien des déboires sur le plateau, Troma est aussi un géant du cinéma indépendant qui pousse les fans à un élan de participation, et ainsi comment ne pas être touché par ce vieil homme qui spontanément décide d'interpréter le fou qui court nu au début d'une scène à l'hôpital, ou par cet autre individu qui a tout fait pour avoir le rôle du "reporter #3" ?
Il y a enfin ces inconnus complets mais marquants, qui se prêtent au jeu pour incarner un personnage dégénéré rien qu'un instant, ces acteurs survoltés qui cabotinent à l'extrême tout comme le font Heidi Sjursen qui joue la blonde complètement à côté de la plaque caricaturale ou Corey Feldman déchaîné, avec en sus sa moustache on ne peut plus factice en travers de son visage. Ayons ainsi une pensée pour cet afro-américain qui n'apparaît qu'une seconde, au milieu de la foule, hilare alors qu'en face de lui est censé se trouver le chef de la police se faisant arracher les bras, sorte de soldat inconnu du cinéma bis.


Citizen Toxie est sans nulle doute l'apogée de la série d'aventures du Toxic Avenger, mais aussi des réalisations de Lloyd Kaufman qui porte l'esprit Troma à des sommets. Le film est d'un irrespect affolant, d'une audace inimaginable et donc totalement jouissive. Plein de surprises, jamais à bout de souffle, The Toxic Avenger IV dépasse largement les limites mais parvient encore à ne pas aller trop loin dans son exploration du mauvais goût ; en tout cas il trouve le bon dosage pour continuer à plaire.

Réplique culte :
"Oh my god ! It's the Toxic Avenger, Tromaville's favourite hideously deformed creature of superhuman size and strength !" - Dex Diaper

Bande-annonce VO :