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samedi 22 janvier 2011
The other guys
Fiche du film :
Réalisateur : Adam McKay
Scénaristes : Adam McKay et Chris Henchy
Année : 2010
Genre : Comédie
Acteurs principaux : Will Ferrell, Mark Wahlberg, Samuel L. Jackson, Dwayne Johnson, Eva Mendes
Résumé : Highsmith et Danson sont les meilleurs flics de New York, ils tuent les méchants, obtiennent toutes les femmes qu'ils veulent, et sont admirés par leurs collègues. Parmi eux, il y a Hoitz et Gamble. L'un veut être dans le feu de l'action, mais malheureusement pour lui l'autre préfère remplir la paperasse dans son bureau. Mais un jour, l'occasion de vraiment agir sur les lieux des crimes se présente à eux.
Avis sur le film :
The other guys, horriblement renommé Very bad cops pour une exploitation française du succès de Very bad trip, est la dernière collaboration entre l'acteur Will Ferrell et le réalisateur Adam McKay, qui commencèrent tous deux leur carrière audiovisuelle dans l'émission Saturday night live.
Cette fois, les scénaristes ne choisissent pas pour leurs personnages des rôles aussi peu communs que ceux de présentateur de journal télévisé ou pilote de course automobile, et le milieu selectionné n'est plus uniquement un prétexte aux gags lancés sur le tas puisque le film s'attaque à un genre bien précis : celui du film d'action policier.
Pour initier sa parodie, McKay prend en premier lieu Samuel L. Jackson et The Rock, parfaits pour jouer les archétypes de super flics badass qui exposent sans détour à l'écran leurs caractéristiques outrancières pour montrer le ridicule inhérent aux personnages comme eux. Les références aux poncifs du film d'action sont nombreuses mais pas adressées à un titre particulier ni trop directe, les répliques font simplement allusions à des clichés indéniables, et ne sont pas prononcées sur un ton parodique mais au contraire tout à fait sérieux, ce qui est d'autant plus efficace. Habitué aux réparties assassines, Jackson ne déçoit pas et le script s'adapte à sa réputation créée par des rôles comme ceux qu'il tient dans Pulp fiction ou Die hard 3, puisque si son apparition dans tout le long-métrage est brève, cela ne l'empêche pas d'avoir l'une des lignes les plus sévèrement marquantes de The other guys.
Le réalisateur d'Anchorman en profite aussi pour prouver qu'il sait diriger une scène d'action qui repousse les limites sans non plus trop grossir le trait à l'extrême à la façon de Last action hero qui ne faisait pas dans la finesse. Certaines scènes n'auraient pas été de refus dans Wanted, puisqu'elles se placent dans la démesure des courses-poursuites et fusillades modernes, mais la fine limite entre comique et probable premier degré sur laquelle surfent les héros stéréotypés que sont Highsmith et Danson fait que l'on admire l'excès des effets spéciaux sans avoir à être gêné par une prise au sérieux.
Les premières minutes sont bien sûr les plus intenses, chargées à bloc en humour et en spectaculaire, mais la prise de relais par Mark Wahlberg et Will Ferrell ne fait pas tellement perdre au change.
La présence du premier dans une comédie est curieuse, il se retrouve certainement ici pour s'excuser de son autre rôle de policier dans le très décrié Max Payne, mais n'est pas réellement drôle en lui-même. C'est le film qui le rend risible, son personnage colérique acollé à un partenaire maladroit renouvelant le binôme typique du buddy movie pour en faire un duo comique purement classique par son contraste mais qui fonctionne toujours de par les pics qu'ils se lancent en permanence.
Quant à Ferrell, il n'est plus le même qu'auparavant. Ses fans en sont généralement déçus, mais pour ceux ne le supportant pas jusque là, c'est un bonheur que de le voir trouver un nouvel équilibre humoristique. Une part de ses blagues habituelles reste, mais mêmes ses improvisations à rallonge ne paraissent plus si abracadabrantes, et le scénario semble avoir mieux structuré les dialogues, quitte à laisser moins de liberté à l'acteur. Si il y a encore des plaisanteries hors-contexte qui virent au n'importe quoi excessif, comme avec l'apparition de cet homme imitant un chien, elles sont moins nombreuses et certaines idées qui ne sont pas forcément liées à l'intrigue principale sont, cette fois, mieux intégrées à l'histoire par leur recurrence qui fait qu'elles s'intègrent finalement à l'ensemble. C'est le cas du running gag qui fait de Ferrell un homme à femmes irrésistible, et qui donne enfin un rôle approprié à Eva Mendes qui assume ici pleinement sa place de potiche au cours de ces dernières années.
Seule la fin du film est en décalage total avec le reste, s'attaquant tout d'un coup aux grandes corporations par le biais d'un message s'appuyant sur de nombreux chiffres et statistiques et qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
Du reste, à part quelques bétises trop puériles, The other guys dans son ensemble marque par ses très nombreux passages hystériquement hilarants, immenses et/ou stupides, mais qui parviennent à fonctionner, même quand ça en vient à de la grivoiserie gratuite.
Bande-annonce VOST :
Libellés :
Mark Wahlberg,
Michael Keaton,
Samuel L. Jackson,
Will Ferrell
dimanche 10 janvier 2010
Batman le défi
Fiche du film :
Réalisateur : Tim Burton
Année : 1992
Genre : Action / Fantastique
Acteurs principaux : Michael Keaton, Michelle Pfeiffer, Danny DeVito, Christopher Walken
Résumé : Batman doit protéger Gotham contre une nouvelle menace : l'homme d'affaire Max Shreck dominant la ville s'allie au Pingouin, un homme difforme venu des égoûts, qui veut postuler pour le poste de maire de Gotham. Dans un même temps apparaît Catwoman, une secrétaire revenue d'entre les morts après avoir été tuée par son patron, Max Shreck.
Avis sur le film :
Avec le succès de Batman, Warner bros envisage une suite, en conservant Tim Burton à la réalisation et Michael Keaton comme acteur principal. Des modifications ont ainsi été apportées au script pour satisfaire Burton. Ce dernier n'aimant pas réaliser de suites, l'histoire de ce second opus s'éloigne du premier, avec l'absence de Vicki Vale et d'une quelconque mention sur le Joker, et l'apparition de personnages totalement nouveaux que sont Max Shreck, Catwoman et le Pingouin.
Le début est dans la continuité du premier film : un univers sombre, surréaliste et décalé dès l'apparition du Pingouin étant bébé. La musique qui suit la scène d'ouverture, toujours composée par Danny Elfman, donne un air de fable moderne et sinistre, cela rappelle la plupart des Burton et place parfaitement l'ambiance générale du film qui suit.
L'installation de cet univers se poursuit après grâce à l'imagination de Burton et celle des scénaristes, transformant ce qui est commun en quelque chose de redoutable et inquiétant. La première scène d'action où Batman affronte un groupe de vilains costumés en personnages de cirque est assez inouïe et riche en imagination.
Batman est plus sombre qu'auparavant, n'hésitant plus à tuer ses ennemis de diverses façons grâce à tous les accessoires mis à sa disposition. Son nouveau costume, ses nouvelles armes et les nouvelles fonction de sa Batmobile font déjà poindre les possibilités offertes par un budget plus important.
Cette fois, Batman est confronté à deux ennemis, et un personnage plus ambigu.
Le premier est Max Shreck, dont le nom provient du célèbre acteur principal de Nosferatu, confirmant l'amour de Burton pour le cinéma gothique, déjà exprimé par le choix de l'acteur Michael Cough, habitué des films de la Hammer, pour jouer Alfred.
Concernant Shreck lui-même, il est assez retiré et laisse plus la place aux autres personnages, mais l'interprétation de Christopher Walken, bien que restant austère, est judicieuse et convient à son personnage.
Le grand méchant de ce Batman le défi, c'est le Pingouin, qui est en quelque sorte la succession du Joker dans Batman, dont il se rapproche le plus grâce à sa folie et son apparence monstrueuse. En dehors de son apparence, ce personnage tente de se faire passer pour quelqu'un de bon, renforçant ainsi le danger qu'il représente, et son allure hideuse renforce la caractère mauvais du personnage lorsqu'il tombe dans le vice, comme lorsque se manifeste sa libido. L'interprétation de Danny DeVito est très bonne, il incarne très bien la cruauté de ce personnage immonde, qui l'est rendu encore plus grâce au maquillage. Il porte aussi en lui une bonne partie du potentiel comique du film, grâce à ses tours et ses nombreux parapluies, qui servent plusieurs fois et qui reviennent plus tard pour un rebondissement dans l'intrigue.
Pour ce qui est de Selina Kyle alias Catwoman, sa personnalité est moins aisée à cerner.
Elle est d'abord présentée comme une secrétaire timide et perdue, sa transformation est donc plus compliquée à mettre en place que dans le comic.
La resurrection de Selina est plus qu'étrange et reste inexpliquée, mais son glissement d'un personnage à un autre se fait peu à peu et de façon structurée, grâce à des éléments qui la poussent à la folie. Elle perd alors l'innocence qu'elle avait lorsqu'elle était accompagnée de sa sottise, et devient Catwoman, femme fatale envoûtant ses opposants, sans réelle distinction entre le bien et le mal.
Batman trouve alors une ennemie à sa hauteur, Catwoman l'affrontant la nuit, et elle est séduite par Bruce Wayne le jour. Cette dualité entre les personnages qui se confrontent donne lieu à de bonnes idées scénaristiques, jusqu'à ce qu'ils découvrent leur identité respective.
La relation entre Bruce et Selina remplace celle avec Vicki Vale dans Batman, mais se finit inévitablement mal, leur union étant impossible.
L'introduction du personnage de Catwoman est accompagnée de (trop ?) nombreuses allusions sexuelles assez déroutantes qui entâchent quelque peu la vision du film, mais le final est tout simplement grandiose et incroyable, ce qui laisse le spectateur sur une dernière bonne note.
Ce Batman le défi marque la fin d'une époque dans la filmographie du chevalier noire, une très bonne époque sombre au possible, marquée par une superbe ésthétique et le talent de Tim Burton.
Bande-annonce VF :
Libellés :
Batman,
Christopher Walken,
Danny DeVito,
Michael Keaton,
Michelle Pfeiffer,
super-héros,
Tim Burton
vendredi 8 janvier 2010
Batman
Fiche du film :
Réalisateur : Tim Burton
Année : 1989
Genre : Action / Fantastique
Acteurs principaux : Michael Keaton, Jack Nicholson, Kim Basinger, Robert Wuhl, Michael Gough
Résumé : A Gotham City, ville rongée par le crime et la corruption, un être non-identifié à l'apparence d'une chauve-souris géante terrorise les malfrats. Il s'agit de Batman, l'alter ego du milliardaire Bruce Wayne. Un soir, lors d'une descente de police visant à capturer le criminel Jack Napier, Batman le fait accidentellement tomber dans une cuve de produits chimiques. Jack Napier est mort, le Joker est né, le nouveau grand fléau de Gotham.
Avis sur le film :
Tim Burton est connu pour ses films aux univers très sombres, et de plus le premier des comics qu'il ait aimé est The killing joke, le roman graphique le plus populaire parmi ceux dépeignant le personnage du Joker, qui a lui aussi marqué le réalisateur. Il est donc presque logique que ce soit à lui qu'ait été confié le script de Batman, écrit par Sam Hamm et Warren Skaaren.
Le métrage nous place dans l'ambiance adéquate dès le générique de début où l'on parcourt le célèbre logo de la chauve-souris, sur la musique de Danny Elfman. Le compositeur a créé de nombreuses musiques de films prestigieuses, Batman en fait partie grâce à son thème principal mémorable, qui semble dès le départ esquisser les contours du Chevalier noir et son univers, et qui annonce une aventure de grande envergure.
Le début du film confirme déjà que le milieu dépravé et menaçant de Gotham est respecté, son essence étant concentrée dans les premières minutes.
Apparaît ensuite peu à peu le personnage éponyme, qui reste très mystérieux et imperceptible au premier abord, étant pris pour un monstre géant aux pouvoirs surhumains.
Le personnage de Bruce Wayne est interprété par Michael Keaton, acteur qui avait été très contesté pour le rôle par les fans du comic. Keaton rentre pourtant très bien dans le rôle, remplissant comme il faut chacune des deux personnalités de son personnage. Il arrive à jouer l'étrange playboy milliardaire ainsi que le héros masqué semant la peur dans le coeur de ses ennemis.
Le caractère du personnage de Wayne se dévoile notamment au travers de sa relation avec la journaliste Vicki Vale, qui nous en apprend plus sur lui en dehors de sa façade habituelle de milliardaire ou de justicier et nous montre ses problèmes humains. Les relations et les personnalités sont développées de cette façon, avec quelques autres dialogues donnant une contenance et une histoire crédible aux personnages. L'attachement entre Bruce et son majordome Alfred se fait aussi ressentir par la même occasion.
Mais de tous les personnages, celui qui se détache du lot est le Joker, interprété par Jack Nicholson. Plutôt que d'en faire un comédien raté comme dans le comic, il a été choisi d'en faire un meurtrier, ayant déjà un pied dans le vice. Il chute donc de moins haut dans la folie criminelle, mais son passage d'un homme normal au Joker se fait de façon appropriée : d'abord sa transformation physique, puis son passage peu à peu dans le délire après avoir vu le résultat de sa défiguration. Et dès le premier rire tonitruant poussé par sa nouvelle identité, le Joker va aller de plus en plus loin dans la démence.
C'est sûrement le méchant le plus connu parmi les comics de Batman, d'où ce choix là, qui s'avère très bon pour ce premier opus. Le personnage en lui-même est déjà la folie incarnée, son pouvoir vient de sa puissance alliée à sa folie pure qui le rend hallucinant et hystériquement drôle. Nicholson est au sommet de son art dans ce personnage de plus en plus colossal et dingue, qui lui semble être taillé sur mesure tellement il l'incarne parfaitement bien, trouvant la gestuelle et le ton des répliques qu'il faut pour pousser le délire jusqu'à son paroxysme.
Le Joker en vient même à éclipser le personnage de Batman. En toutes occasions du début à la fin il est pris par, et même personnifie, la folie furieuse, et ce même après sa fin, puisque son rire se fait encore entendre en quelque sorte après sa mort. Cela atteste parfaitement de la puissance du Joker et de son humour ravageur, dont la démence outrepasse la mort.
Batman est une très bonne adaptation du comic book destinée à un plus grand public, mais surtout un film spectaculaire mêlant atmosphère sombre, excellent humour noir et des scènes d'action impressionnantes.
Bande-annonce VF :
Libellés :
Batman,
Billy Dee Williams,
Jack Nicholson,
Jack Palance,
Joker,
Kim Basinger,
Michael Keaton,
super-héros,
Tim Burton
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