mercredi 31 mars 2010

Batman & Robin


Fiche du film :
Réalisateur : Joel Schumacher
Scénariste : Akiva Goldsman
Année : 1997
Genre : Action
Acteurs principaux : George Clooney, Chris O'Donnell, Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman, Alicia Silverstone
Résumé : Tandis que Mr Freeze se manifeste, deux nouveaux ennemis voient le jour : Bane et Poison Ivy, qui n'hésite pas à utiliser les conflits entre Batman et Robin pour vaincre le duo de justiciers.

Avis sur le film :
Malgré les critiques mitigées à l'égard de Batman forever, la saga se perpétue et toujours sous la direction de Joel Schumacher, mais avec un scénariste et un acteur principal différents, Val Kilmer étant remplacé par un George Clooney qui se retrouve sans aucun charisme dans le rôle du justicier de Gotham city.
Les spectateurs sachant certainement à quoi s'attendre avec cette revisite de l'univers de Batman, la scène d'intro reprenant celle du précédent épisode ne cherche plus à cacher quoi que ce soit, puisqu'on nous offre directement des plans sur le fessier et l'entrejambe du héros sous son costume. Il n'y a alors plus aucune ambiguité quant au choix d'avoir modifié le costume pour le rendre moulant jusqu'à épouser la forme des tétons. Mais ce qui ne change pas, ce sont les premières paroles qui sont encore une fois tout simplement ahurissantes.


Ca ne s'arrange pas par la suite, loin de là, puisque pratiquement toutes les répliques ne sont que des blagues vaseuses, sans qu'il n'y ait de réelles conversations mais plutôt des renvois d'extraits d'une sélection des pires jeux de mots qui puissent exister, ce qui prouverait que le scénariste ne sait pas écrire de dialogues s'il n'avait pas adapté Da Vinci code et Un homme d'exception plus tard. Quand des joueurs de hockey attaquent les héros, ceux-ci sortent un "je crois qu'ils nous veulent des crosses", mais le pire est de loin Mr Freeze qui n'arrive pas à ouvrir la bouche sans faire référence au froid.
Pour les deux autres méchants, leur genèse est d'une stupidité sans limites tout comme l'est leur caractère. Poison Ivy n'y va pas de main morte sur les jeux de mots botaniques, et Bane ne sait que grogner et répéter ce qu'on lui dit. Il est également amusant de remarquer qu'en 1997, Poison Ivy pouvait se faire rire au nez quand elle proposait un projet écologique à Bruce Wayne, et ce dernier, étant le gentil de l'histoire, lui rétorque que l'on mourrait sans notre fioul et électricité.


C'en est ainsi tout du long, allant d'une mauvaise blague à une autre, avec quelques combats insipides par instants durant lesquels les ennemis visent toujours l'environnement qui est un danger en puissance au lieu de s'attaquer aux héros directement.
Tous les défauts de Batman forever sont de nouveau présents mais décuplés : le scénario idiot, les costumes, et les lumières aveuglants placées ici et là sans raison valide. On nage en pleine bêtise noyée dans des couleurs sauvages et des bruitages dignes de vidéo-gag, à en donner la migraine.
C'est toujours la même chose pendant deux heures, et même si on peut en rire à je ne sais quel degré tout d'abord, l'agacement finit par triompher dans cette lutte de mauvais goûts entremêlés.
Ce que Batman & Robin a réussi, c'est faire pire que Batman forever et anéantir complètement l'esprit du comic book.

Bande-annonce VF :

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