Fiche du film :
Réalisateur : Chuck Russel
Année : 1994
Genre : Comédie / Fantastique
Acteurs principaux : Jim Carrey, Cameron Diaz, Peter Greene, Richard Jeni
Résumé : Stanley Ipkiss, employé de banque et éternel loser, voit sa vie changée lorsqu'il découvre un masque lui donnant des pouvoirs dignes d'un personnage de cartoon.
Avis sur le film :
A la fin des années 80, la société Dark Horse lance une série de comic nommée The mask, racontant comment un masque ancien passe de mains en mains et transforme en être invincible quiconque le porte.
En 1994, le comic est adapté en film sous la direction de Chuck Russel. Le côté sombre est quelque peu effacé, et ce qui devait être un film d'horreur devient une comédie, tout en reprenant l'intrigue générale des premiers numéros avec le personnage de Stanley Ipkiss.
L'introduction au film est accompagnée d'une musique qui présage un film à de grandes proportions. Nous avons par la suite un aperçu de la ville d'Edge city, montrée astucieusement par bribes durant tout le film comme le pire endroit où habiter.
Après l'exhumation du fameux masque, nous faisons connaissance avec le personnage principal : Stanley Ipkiss, qui dès la première scène où il est vu, est montré comme le loser type. Ce sera de plus en plus confirmé par la suite, Ipkiss accumulant les maladresses exagérées. Il se trouve dans un monde ingrat qui le dépasse et le rejette, représenté par d'autres figures comiques comme les réparateurs automobiles, mais Stanley n'essaye néanmoins même pas d'échapper de sa position de tocard ultime.
Jim Carrey arrive à assurer son rôle d'idiot mais en n'en faisant pas trop contrairement à d'autres rôles comme dans Ace Ventura ou Batman forever, il l'incarne avec une certaine légèreté qui rend son personnage crédible, et conserve le ton qu'il faut pour faire rire, sans virer dans la lourdeur.
Au travers du personnage de Stanley, fan de cartoons, les références aux dessins animés cultes de Tex Avery sont nombreuses, et préparent la suite de l'histoire.
Stanley ne cesse de s'enfoncer, quoi qu'il fasse, dans la situation désastreuse dans laquelle il se trouve déjà, jusqu'à sa découverte du masque. Doté de pouvoirs lui permettant de se libérer de l'emprise de sa condition actuelle, il règle ses problèmes personnels et corrige les criminels au passage, dans un festival d'hommages aux gags classiques de Tex Avery retranscrits dans le monde réel, cela étant permis grâce à des effets spéciaux en 3D révolutionnaires qui n'ont pas vieilli depuis 16 ans et sont toujours aussi spectaculaires.
L'interprétation de Jim Carrey, qui est tout aussi bon quand il incarne avec démesure le Mask, mêlé avec le délire scénaristique et visuel, donne un tout détonant et à se tordre de rire. Tout est poussé très loin dans le surréalisme mais reste au service du comique sans les débordements sanglants du comic book, et même les forces de l'ordre et les voyous du film sont emportés par la tornade d'humour déferlant sur eux.
Avec toutes les très bonnes idées mises en images et le talent de Jim Carrey pour nous faire rire, ces ingrédients font de The mask un bijou de comédie intemporel rempli de clins d'oeil qui raviront les fans de cartoons et de comics, mais sans pour autant laisser de côté le grand public auprès duquel le film a eu un large succès amplement mérité.
Bande-annonce VO :
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