samedi 18 décembre 2010

Douce nuit, sanglante nuit 4 : L'initiation


Fiche du film :
Réalisateur : Brian Yuzna
Scénaristes : Woody Keith, Brian Yuzna, S.J. Smith, Arthur Gordon, Richard N. Gladstein
Année : 1990
Genres : Horreur / Fantastique
Acteurs principaux : Neith Hunter, Clint Howard, Reggie Bannister
Résumé : Pour le quotidien "LA Eye", Kim enquète sur la combustion spontanée d'une inconnue tombée du haut d'un immeuble. La jeune journaliste ne parvient pas à avancer, mais se retrouve pourtant impliquée dans de dangereuses pratiques, similaires à celles qui ont mené à la mort la femme avant elle.

Avis sur le film :
La saga Douce nuit, sanglante nuit, après un épisode ayant raté sa sortie au cinéma, a survécu à son passage sur le marché du direct-to-video puisqu'un an après une seconde suite elle aussi médiocre sort un quatrième film qui semble indiquer que la série a attiré à elle un grand nom de l'horreur en devenir : Brian Yuzna. Ne comptant encore à cette époque que deux réalisations à son actif, le réalisateur de Society et ses collègues scénaristes retirent complètement le Saint Nicolas tueur de l'histoire, pour livrer un récit horrifique qui doit seulement son titre au fait qu'il se déroule en période de Noël.


Cela commence par une scène d'une légère violence et ridiculement comique, un instant isolé de court amusement avant que le film ne s'attarde, puisque l'enquète de Kim ne fait que piétiner. Des détours s'effectuent par des broutilles faisant partie de la vie de couple du personnage que l'on veut rendre intéressante par quelques sottises, mais finalement cela n'apporte rien aux affaires primordiales dans le récit. Celui-ci tourne en rond, certainement pour correspondre à la place de la spirale dans l'histoire, pour patauger et trouver de temps à autres des absurdités surgies sans prévenir.
Peu d'attentes dramatiques se construisent, et une fois que l'intrigue impliquant insectes géants et un sans-abris fou a dévoilé tous ses secrets, elle n'en a pas moins l'air saugrenue et n'avoir aucun sens, aussi insensé que soit son contexte.
Comme souvent, Brian Yuzna aime travailler sur la déformation du corps comme s'il s'agissait d'un jouet en plastique et sur les les matières gluantes étalées sur ses acteurs, mais ici encore, comme dans Society ou Re-animator, il faut attendre la toute fin pour que soient lâchés les effets spéciaux qui se font longuement attendre et n'apportent en définitive rien de pleinement satisfaisant.


Douce nuit, sanglante nuit 4 a certainement déçu à sa sortie du fait qu'il ne tient pas les promesses liées à son titre, mais n'offre pas même de compensation par ce film qui nous est finalement présenté. On y aperçoit un Yuzna cheminant vers ce qui deviendra son style définitif, mais sans avoir encore trouvé de scénario correct pour l'accompagner.

Bande-annonce VO :

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