lundi 20 décembre 2010

Douce nuit, sanglante nuit 5 : Les jouets de la mort


Fiche du film :
Réalisateur : Martin Kitrosser
Scénaristes : Brian Yuzna et Martin Kitrosser
Année : 1991
Genre : Horreur
Acteurs principaux : William Thorne, Jane Higginson, Mickey Rooney, Brian Bremer
Résumé : A l'approche de Noël, Derek trouve sur le pas de sa porte un cadeau qui lui est adressé. Au déballage, en ressort un jouet qui tue son père. L'enfant est traumatisé, mais n'a pas fini d'entendre parler de ces jouets tueurs.

Avis sur le film :
La saga continue sur la voie qu'elle a tracé sur le marché du direct-to-video, avec un nouvel épisode sortant un an après le précédent, toujours avec Brian Yuzna à l'écriture mais plus à la réalisation. Les jouets de la mort ne revient pas sur ses pas en réutilisant un père Noël tueur, du moins que très brièvement, puisque son seul lien avec ses précurseurs est le fait qu'un personnage voit le film précédent, ce qui est devenu comme une tradition dans la série. Outre ce détail, cette suite continue de se démarquer par une histoire à part entière, qui sur le papier pourrait rappeller Halloween 3, le seul film de la série où Michael Myers n'apparaissait pas et où un fabricant créait des masques meurtriers.


Mickey Rooney, qui avait protesté contre le premier Douce nuit, sanglante nuit et même écrit une lettre de menace injurieuse, s'embarque étrangement dans ce cinquième opus à l'histoire pourtant peu enthousiasmante. Effectivement, elle ressemble à un mélange de Jeu d'enfant et d'Halloween 3 qui retient essentiellement la qualité et la naïveté de ce dernier.
Contrairement à ce à quoi Brian Yuzna nous avait habitué, il n'y a pas besoin d'attendre la fin pour qu'il y ait de l'action ; ce qui ne rend pas ce film meilleur pour autant. Il est question de jouets qu'on ne voudrait offrir à quiconque, dont un "Larry la Larve" ressemblant à un taenia géant, déjà d'une laideur qui rend perplexe quant au fait qu'on puisse les considérer comme vendables, et qui s'articulent d'un grotesque supplémentaire quand ils s'animent pour tuer. On ne peut accepter non plus ces véhicules à lames rétractables qui sautent sur les humains, tirent de vraies balles, et qui, à regret, rappellent trop le non moins mauvais Puppet master par leur intrusion dans la sensualité de scènes d'amour gratuites.


Les rollers mortels apportent de l'originalité, mais ne perdent rien en ridicule ; et le moins commun, qui se rapproche le plus de ce que Douce nuit, sanglante nuit 5 a de bien à offrir, concerne un robot qui fait allusion à son absence de membre à son entrejambe et qui toutefois essaye de violer celle qu'il souhaiterait être sa mère. En dehors de cela, il n'y a entre les meurtres rien qui puisse retenir l'attention à cause d'un traitement trop banal du récit intermédiaire.
Quels que soient ses moyens ou les personnes mises à profit, la saga ne fait pas exception avec ce Les jouets de la mort  qui n'apporte rien qui puisse objecter contre l'idée que le premier film aurait aussi dû être le dernier.

Bande-annonce VO :

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