samedi 11 septembre 2010

Tremors 4 : La légende commence


Fiche du film :
Réalisateur : S.S. Wilson
Scénaristes : S.S. Wilson, Brent Maddock, Nancy Roberts
Année : 2004
Genres : Western / Action / Science-fiction
Acteurs principaux : Michael Gross, Sara Botsford, Brent Roam, Billy Drago
Résumé : En 1889, la ville de Rejection finit par bien porter son nom quand presque tous ses habitants partent progressivement, la mine à proximité qui attirait des travailleurs ayant fermé. Les autochtones restants vont ensuite devoir faire face à une autre menace qui est à l'origine du départ des mineurs : les Graboïds.

Avis sur le film :
Alors que les fans de la saga craignaient l'arrivée de la série, la surprise fut générale lors de sa diffusion sur SciFi Channel puisqu'elle s'avéra bien mieux que prévu, au point de faire regretter son arrêt au bout d'une unique saison. Néanmoins, elle permit probablement de relancer l'intérêt pour la production d'un quatrième long-métrage réunissant la même équipe de scénaristes que pour le précédent, mais avec Steve Wilson reprenant sa place de réalisateur après que son collègue Brent Maddock se soit occupé de Tremors 3.


La trilogie devenue quadrilogie avait besoin de renouveau, et ajouter un chaînon à la famille des Graboïds n'aurait cette fois pas suffi. Au lieu d'avancer dans cette direction, l'histoire recule dans le temps pour faire de ce dernier épisode un western doté de ses figures emblématiques de pionniers en plein désert, mais avec des vers carnivores précambriens en supplément qui font passer le film dans la catégorie des "Weird West".
Alors qu'il ne reste qu'un groupe de six personnes aussi hétéroclyte et représentatif de l'époque que possible, est annoncée l'arrivée d'un "grand conquérant". De quoi s'imaginer qu'Hiram Gummer, ancêtre de Burt, viendra trouer à coups de fusils la peau des monstres affamés le dérangeant. Le personnage est toujours joué par Michael Gross, le seul acteur à être resté fidèle à Tremors au cinéma et à la télévision, mais délivre probablement sa meilleure interprétation jusque là en changeant de registre, puisqu'il joue un riche Anglais très maniéré qui en arrive presque à être méchant par sa pingrerie sans s'en rendre compte.


Le rire est toujours aussi important, mais les bêtes désormais surnommées "dirt dragons" apparaissent aussi pour de bon en première partie du long-métrage, elles arrivent même encore à surprendre grâce à de nouvelles facultés, mais surtout l'équipe de tournage a enfin compris l'importance d'avoir des spécimens concrètement présents sur le plateau et non rajoutés par ordinateur en post-production, même si quelques CGI sont utilisés, quoiqu'uniquement pour animer les langues sur quelques plans.
Nous retrouvons un peu de l'astuce de Tremors 1 chez les Graboïds toujours aussi pestilentiels et rapides à l'apprentissage, et face à eux se tient le redoutable Billy Drago, parfait pour son rôle d'hors-la-loi qui crée un contraste comique avec Michael Gross.
Ce dernier revient tel qu'on le préfère dans un combat final où l'on reconnaît l'ingéniosité première des scénaristes de la saga, qui arrivent enfin à placer une scène retirée maintes fois des scripts.


Sans non plus égaler le premier, Tremors 4 pourrait bien être la meilleure des suites, car apporte un vent de fraîcheur que n'avaient su fournir les deux précédents épisodes qui maintenaient une même trajectoire. Les bons éléments sont repris sans que l'on ait un air de déjà vu, entre autres grâce à un bon nombre de nouvelles façons de tuer les créatures souterraines.
La boucle est bouclée avec ces informations sur l'histoire de Perfection autrefois nommée Rejection, et sur le personnage de Michael Gross qui, s'il n'a pas (re)trouvé l'âme soeur dans le présent contrairement à ses amis Val et Earl, l'a en quelque sorte trouvée dans le passé.

Bande-annonce VO :

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