vendredi 11 décembre 2009

Crocodile Dundee


Fiche du film :
Réalisateur : Peter Faiman
Année de production : 1986
Genre : Comédie
Acteurs principaux : Paul Hogan, Linda Kozlowski
Résumé : La journaliste Sue Charlton se rend dans une petite bourgade d'Australie afin d'écrire un article sur Mick "Crocodile" Dundee, un chasseur de prime local qui vit dans la cambrousse. S'attachant peu à peu à lui, Sue lui propose de la suivre à New York, où il découvre ce qu'est la jungle urbaine.

Avis sur le film :
Le scénario de Crocodile Dundee a été écrit par John Cornell et l'acteur Paul Hogan, interprète du personnage éponyme, qui a eu l'idée de l'histoire en se sentant perdu lorsqu'il arriva en plein New York. C'est en 1986 qu'il donne vie à ce personnage auquel il n'a jamais pu se détacher, au point de revenir dans 2 suites, dont la seconde 15 ans après le premier opus.


L'idée de départ peut paraître ne pas se prêter au rire, et pourtant c'est bien de cette histoire que survient cette comédie inattendue et qui s'avère être absolument originale. C'est une bonne surprise de voir finalement que de ce tableau de patelin perdu au fin fond de l'Australie apparaissent des éléments à ce point amusants.
Cela vient notamment du personnage principal de Dundee, et à la vision du film il est compréhensible que son créateur et interprète n'ait pu s'en séparer, car cet attachement est aussi ressenti par le spectateur.
Dundee est un personnage drôle et captivant, il est le héros et a les qualités qui correspondent, mais tout en restant dans un environnement réel et crédible. Il ne s'agit pas d'un personnage chimérique tel qu'on n'en voit qu'au cinéma, mais on ressent qu'il s'agit d'un être qui aurait pu exister, après avoir grandi dans la nature sauvage.


Lorsqu'il se retrouve à New York dans la seconde partie du film, une nouvelle forme de comédie surgit du film, le personnage devient un sorte de candide qui traverse un monde qu'il ne comprend pas, lui qui était à son aise dans la nature, ce qui donne lieu à de nombreuses situations cocasses, et ne laissant l'ennui s'installer à aucun moment.
Malgré ce choc des cultures, la sympathie communicative de Dundee fait qu'il s'attache à des inconnus déconcertés aux premiers abords, mais qui se prennent d'affection pour ce personnage hors du commun. Le spectateur s'attache alors non seulement à Dundee, mais aussi à ceux auxquels lui-même se lie d'amitié.
Dans la première partie, le film démystifiait certaines images symboliques que l'on se fait, en nous montrant par exemple un aborigène vivant parfaitement dans son époque, brisant ainsi les stéréotypes liés à son apparence. Dans cet épisode urbain, le film se situe entre une critique de la vie dans les grandes villes où l'antipathie règne et entre une histoire moraliste voulant nous montrer que tout le monde a un bon fond. Pour une ville comme New York, c'est donc une vision bien loin de la réalité, contrairement à ce qui est dépeint dans un film comme Borat où les protagonistes sont d'authentiques badauds bien moins polis.


Quoiqu'il en soit, l'humour et la bonne humeur expansive fonctionnent toujours aussi bien de nos jours, il est même surprenant de voir que le film date de 1986 tant ce qui est décrit semble toujours valable à notre époque. Le personnage de Dundee tel qu'il est campé ici restera lui aussi dans les mémoires.

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